La conjoncture des transports
dans les Pays de la Loire

Faits saillants du trimestre

Dans un contexte national de ralentissement économique accentué par l’instabilité politique, les transports ont été peu dynamiques au cours des derniers mois. L’atonie des flux a principalement concerné le fret de marchandises. Ce dernier est très sensible au climat des affaires car il intervient aux deux extrémités du système productif, en amont (pour approvisionner les entreprises en matières premières) et en aval (pour livrer la production aux réseaux de distribution).

Le trafic de poids lourds a ainsi chuté lors du printemps. Les transporteurs routiers sont fragilisés par la baisse de la demande et l’inflation des coûts d’exploitation hors carburant, relatifs aux rémunérations (salaires et frais de déplacement) et aux flottes de véhicules (renouvellement et maintenance). La conjoncture économique a également touché le transport maritime ; les flux ayant transité par les terminaux de Nantes Saint-Nazaire (cinquième port français) se sont tassés au cours des douze derniers mois.

Les flux de voyageurs n’ont pas été uniformes. Si la circulation automobile a reculé malgré la baisse du prix des carburants, les transports collectifs ont été vigoureux. La fréquentation des réseaux urbains a battu des records au cours de l’été. Celle de l’aéroport de Nantes s’est encore rapprochée de son niveau de 2019, antérieur à la pandémie de Covid-19.

1 / Démographie des entreprises de transport

Avec la dégradation du climat économique, les défaillances sont en forte hausse

Au deuxième trimestre de 2024, les créations d’entreprises ont nettement augmenté, avec 672 immatriculations (+ 24 % par rapport à la même période de l’année précédente). Comme lors des trimestres précédents, ces nouvelles structures opèrent majoritairement dans la livraison de repas à domicile et sont enregistrées à 88 % sous le statut de la micro-entreprise.

Avec 21 cas de défaillances lors du deuxième trimestre de 2024, la mortalité des entreprises de transport est en croissance de 75 % par rapport au même trimestre de 2023 et de 56 % en cumul annuel. Selon l’Union des entreprises de transport et logistique de France, la hausse est liée à la faiblesse de la demande de transport et à la hausse des coûts d’exploitation (salaires et matériel roulant).

2 / Effectifs salariés et emploi intérimaire

L’emploi salarié est peu vigoureux, le recours à l’intérim recule

À la fin du deuxième trimestre de 2024, le secteur des transports et de l’entreposage comprenait 79 461 salariés hors intérim dans les Pays de la Loire, soit 0,6 % de plus qu’au même trimestre de 2023. Au niveau national, la progression des effectifs a été du même ordre (+ 0,5 %). Dans l’ensemble de l’économie régionale, l’emploi a été nettement moins dynamique qu’en 2022 et qu’en 2023. Les effectifs ont notamment reculé de 1,7 % dans le secteur de la construction qui est l’un des principaux clients des entreprises de transport.

Dans le secteur des transports et de l’entreposage, le travail temporaire représentait 5 279 emplois en équivalent temps plein à la fin du deuxième trimestre de 2024. Ce nombre est en recul de 1,8 % par rapport au deuxième trimestre de 2023. La baisse de l’intérim a été beaucoup plus forte dans les autres secteurs économiques ligériens (- 10,5 %). Les Pays de la Loire rassemblent 4,8 % des effectifs intérimaires nationaux du secteur des transports. En un an, cette part a peu évolué, elle était de 4,9 % au deuxième trimestre de 2023.

3 / Demande d’emploi et chômage partiel

Le nombre de conducteurs sans emploi se redresse, l’activité partielle est en chute libre

Au cours du deuxième trimestre de 2024, Pôle emploi a recensé dans les Pays de la Loire 7 072 personnes postulant pour un métier de la conduite routière de marchandises (+ 3,7 % en glissement annuel). Cette hausse du chômage a été observée au cours des trois derniers trimestres. Elle a davantage concerné les conducteurs de poids lourds sur longue distance sans emploi (+ 4,9 %) que les coursiers express et livreurs par tournées (+ 2,7 %).

Pendant le deuxième trimestre de 2024, seulement 646 heures de chômage partiel ont été consommées dans le secteur des transports. Ce volume d’activité partielle est le plus faible depuis le déclenchement de l’épidémie de Covid-19. Il est en chute de 95 % par rapport au même trimestre de 2023. Les transports n’ont représenté que 0,4 % de l’ensemble du recours à l’activité partielle dans les Pays de la Loire, contre 3,4 % un an auparavant.

4 / Prix de l’énergie

Le gazole, carburant majoritaire, est à son tarif le plus bas depuis deux ans et demi

En août 2024, le prix de vente au détail du litre des carburants automobiles s’est élevé, en moyenne sur le territoire national, à 1,76 € pour le super SP95-E10 (- 7,8 % par rapport à août 2023) et à 1,64 € pour le gazole (- 10,0 %). Les prix ont baissé au cours du printemps et de l’été, sous l’effet du recul des cours internationaux de pétrole alimenté par le ralentissement économique mondial. Le diesel, qui équipe encore 55 % du parc automobile régional, n’a pas été aussi peu cher depuis janvier 2022.

En août 2024, le prix du litre de gazole payé par les entreprises de transport routier (exempté de TVA) est d’environ 1,35 € en moyenne sur l’ensemble du territoire français. Par rapport à août 2023, il a reculé de 8,7 % pour le gazole à la pompe et de 12,5 % pour celui livré aux transporteurs par camion citerne. Ce dernier indicateur avait connu des fluctuations erratiques en 2022, en liaison avec la crise énergétique et la pénurie de conducteurs. En France, 80 % des entreprises de transport sont dotées d’une cuve.

5 / Trafics autoroutiers

Au printemps, la circulation des voitures et des poids lourds a baissé malgré le recul des prix à la pompe

En juin 2024, ASF et Cofiroute ont comptabilisé 8,22 millions de véhicules légers (motocycles, voitures et utilitaires de moins de 3,5 tonnes) aux gares de péage situées en Pays de la Loire, contre 8,51 millions douze mois plus tôt (- 3,5 %). Ce recul, déjà observé en avril (- 0,3 %) et en mai (- 3,2 %), est inattendu étant donné la diminution du coût d’usage de la voiture lié à la baisse du prix des carburants (cf. graphique 4.1). En cumul annuel, les trafics sont restés stables par rapport aux douze mois précédents (+ 0,3 %).

1,13 million de véhicules de plus de 3,5 tonnes (poids lourds et autocars) ont été recensés par ASF et Cofiroute aux gares de péage des Pays de la Loire en juin 2024, représentant une chute de 11 % par rapport à juin 2023 (1,27 million). En cumul annuel, la baisse de la circulation s’élève à 2,3 %. Elle s’explique par les difficultés de plusieurs secteurs économiques générateurs de flux de transport (bâtiment, commerce, métallurgie, …) et la hausse du coût du transport routier hors carburant.

6 / Immatriculations de véhicules neufs

Dans un marché déprimé, la part des voitures électriques n’augmente plus

En août 2024, seulement 4 010 voitures neuves ont été immatriculées dans les Pays de la Loire, en chute de 29 % par rapport à août 2023. Ce volume mensuel de ventes est le plus faible depuis le premier confinement de la population il y a quatre ans et demi (avril 2020). En août, les modèles électriques ont représenté 17,7 % des ventes de voitures neuves contre 18,6 % un an auparavant. La baisse s’explique par le durcissement de l’éligibilité au bonus écologique et la fin du leasing social.

Sur le marché des véhicules destinés aux transports de marchandises (utilitaires dérivés de voitures particulières, camionnettes, camions, tracteurs routiers et remorques lourdes), les immatriculations ont baissé de 13 % en août. Le recul est lié au calendrier (août 2024 a compté un jour ouvré de moins qu’il y a douze mois) et à la hausse du prix des véhicules due aux obligations européennes d’équipements de sécurité. En cumul annuel, les ventes de véhicules utilitaires sont en croissance de 6,8 %.

7 / Recharge de véhicules électriques

Le réseau d’infrastructures se déploie un peu plus rapidement que dans l’Hexagone

Selon le baromètre IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques) réalisé par Gireve pour le compte de l’Avere-France et du ministère de la Transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques, les Pays de la Loire comportent, au 31 août 2024, 2 326 stations de recharge ouvertes au public, 6 685 bornes et une puissance totale installée de 304 000 kW. En un an, ces trois nombres sont en croissance respective de 14 %, 28 % et 67 %. Le contrat stratégique signé par la filière automobile et l’État en mai 2024 fixe un objectif de 400 000 bornes de recharge en 2030 sur l’ensemble du territoire français. Fin août 2024, 147 000 bornes maillent le réseau national, soit 37 % de cet objectif. Les Pays de la Loire représentent environ 5 % des infrastructures opérationnelles en France. Cette part a très peu progressé depuis la création du baromètre IRVE en 2021. Elle est conforme au poids surfacique de la région (5,1 %) mais inférieure d’un demi-point à son poids démographique (5,7 %).

8 / Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Dans un volume d’activité atone, la part des hydrocarbures s’accroît encore

Au deuxième trimestre de 2024, le trafic extérieur du Grand port maritime s’est élevé à 7,0 millions de tonnes (+ 0,7 % par rapport au deuxième trimestre de 2023). Les vracs liquides (pétrole brut, produits raffinés et gaz naturel) se sont accrus de 6,3 % par rapport au même trimestre de 2023. Ils ont représenté au deuxième trimestre 75 % de l’activité du port. En cumul annuel, le trafic extérieur du port s’est établi à 29,2 millions de tonnes (- 1,3 % par rapport aux douze mois précédents). Les vracs solides ont chuté de 14 %, sous l’effet de la baisse des ventes de céréales et des importations de charbon. Les marchandises diverses (conteneurs et trafic roulier) se sont repliées de 12 %, en liaison avec le ralentissement de l’économie. L’orientation stratégique de décarbonation des flux du port, en œuvre depuis plusieurs années, tarde à porter ses fruits. Les vracs liquides ont ainsi augmenté de 4 % au cours des douze derniers mois. Ils ont rassemblé 74 % des flux, contre 72 % en 2023, 69 % en 2022 et 55 % en 2021.

9 / Utilisation des transports collectifs urbains

La fréquentation, supérieure à son niveau pré-pandémique, est la plus haute jamais enregistrée

En août 2024, 15,4 millions de voyages ont été recensés dans les trois principaux réseaux de transports publics des Pays de la Loire (Nantes, Angers et Le Mans), en croissance de 8,8 % par rapport à août 2023. Il s’agit de la trente-sixième augmentation consécutive. En année glissante, la fréquentation s’est établie à 221,8 millions de voyages. Elle est en hausse de 7,0 % par rapport aux douze mois précédents et de 15,1 % dans la seule agglomération d’Angers, en relation avec l’extension du réseau de tramways opérationnelle depuis juillet 2023. À fin juillet 2024, avec 220,5 millions de voyages en cumul annuel, la fréquentation avait déjà été historiquement haute. Le précédent record datait des douze mois ayant précédé l’épidémie de Covid-19 (mars 2019 à février 2020), avec 220,4 millions de voyages. L’UTPF (Union des transports publics et ferroviaires) constate elle aussi au niveau national la bonne orientation de la demande de transport public et souligne qu’elle s’inscrit dans un contexte de réduction de l’offre kilométrique des réseaux, imputée au manque de véhicules et de personnel de conduite.

10 / Qualité de service du transport ferroviaire

La régularité et la ponctualité du TER demeurent meilleures qu’en France

En août 2024, la régularité des lignes ferroviaires gérées par la Région des Pays de la Loire et exploitées par SNCF Voyageurs sous la marque TER (Transport Express Régional) a été importante. Seulement 1,4 % des 13 395 trains programmés au cours du mois ont été supprimés, contre 1,8 % lors des sept premiers mois de l’année et 1,9 % au cours de l’ensemble de 2023. En août, les Pays de la Loire ont enregistré le cinquième meilleur taux de circulation des régions de France. La moyenne nationale de trains annulés s’est établie à 1,8 %.

La ponctualité du TER s’est améliorée au cours de l’été. En août, la part des trains ayant eu plus de 5 minutes de retard s’est élevée à 5,8 % contre 6,3 % de janvier à juillet 2024 et 7,4 % pendant les douze mois de 2023. La ponctualité a été meilleure qu’en France métropolitaine (6,9 %). Selon cet indicateur, la Bretagne (4,1 %) et le Grand Est (4,7 %) ont été en août aux premiers rangs des régions de métropole. En bas de ce classement, l’Occitanie et la Provence-Alpes-Côte d’Azur ont eu plus de 10 % de TER en retard.

11 / Trafic de voyageurs de l’aéroport de Nantes

La reprise post-Covid est encore incomplète

Nantes Atlantique (huitième aéroport métropolitain de voyageurs) a enregistré en juin 2024 un trafic commercial de 692 265 passagers (hors transit). C’est 6,0 % de plus qu’en juin 2023. L’activité reste cependant inférieure à celle d’avant la crise sanitaire, en baisse de 5,9 % comparé à juin 2019. Le recul du trafic a été plus faible dans l’ensemble des aéroports français (- 2,6 % par rapport à la période pré-pandémique). Au cours des douze derniers mois, la fréquentation de Nantes Atlantique (6,9 millions de passagers) a augmenté de 12,3 %. Elle a été, en revanche, 6,1 % inférieure à celle de mars 2019 à février 2020. Pour rappel, en année civile, le record absolu de fréquentation de l’aéroport date de 2019, avec 7,2 millions de passagers. Ce trafic a été divisé par trois en 2020 (2,3 millions), avec les restrictions de voyages destinées à ralentir l’épidémie (fermeture de l’aéroport, attestation de déplacement, …).

12 / Trafic de fret de l’aéroport de Nantes

L’activité, corrélée à la production de l’avionneur Airbus, demeure orientée à la baisse

Nantes Atlantique (là aussi huitième aéroport métropolitain de fret) a enregistré en juin 2024 un trafic de marchandises de 880 tonnes, en chute de 20 % par rapport à juin 2023. En cumul annuel, le trafic de l’aéroport (11,2 milliers de tonnes) a été inférieur de 2,7 % à celui des douze mois précédents. Cette période de baisse, qui a débutée en fin d’année 2022, fait suite à quatre exercices de forte croissance. Elle est liée à la dépendance de l’activité fret de l’aéroport à l’industrie aéronautique. En effet, l’essentiel des flux est constitué de livraisons par l’avion cargo Béluga XL de caissons centraux de voilure de la famille des Airbus A320 (fabriqués à Bouguenais) à l’usine d’Hambourg. L’avionneur, qui a deux autres sites de production dans l’estuaire de la Loire (à Montoir-de-Bretagne et à Saint-Nazaire), est confronté à une pénurie de matières premières et de main d’oeuvre qui le conduit depuis plus d’un an à réduire ses cadences de production, en dépit d’un carnet de commandes historiquement élevé.

Séries trimestrielles et mensuelles

Principaux indicateurs trimestriels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Entreprises de transport
Nombre d’emplois
Nombre de demandeurs d’emploi
Chômage partiel
Flux (en tonnes)
  Créations
(y c. micro-
entreprises)
Défaillances
économiques
 
Salariés
(hors intérim)
 
Intérimaires
(en équivalent
temps plein)
Coursiers
et livreurs
 
Conducteurs
sur longue
distance
Heures
consommées
 
Port
de Nantes
Saint-Nazaire
2018 T2 412 16 75 742 4 662 3 665 2 920 1 289 7 021 293
2018 T3 449 11 75 065 4 672 3 802 2 952 238 8 669 669
2018 T4 512 18 75 289 3 843 3 870 3 128 1 189 8 683 755
2019 T1 650 6 75 580 3 460 3 875 3 230 5 266 7 675 621
2019 T2 545 14 76 285 4 025 3 784 3 091 558 7 553 060
2019 T3 462 7 76 291 4 436 3 806 3 129 0 7 615 847
2019 T4 518 22 76 047 4 273 3 895 3 235 76 7 838 599
2020 T1 456 14 75 855 3 625 3 958 3 244 529 306 6 950 094
2020 T2 428 4 76 084 2 791 4 199 3 428 3 563 135 7 752 335
2020 T3 815 4 76 189 4 619 4 176 3 300 491 687 6 679 400
2020 T4 856 7 76 664 5 146 4 312 3 553 578 569 6 554 494
2021 T1 1 371 11 76 744 4 620 4 380 3 605 317 439 4 648 613
2021 T2 1 380 6 77 391 5 630 4 288 3 379 445 777 3 983 504
2021 T3 836 3 77 202 5 933 4 288 3 323 86 908 4 922 650
2021 T4 885 14 77 438 5 891 4 265 3 264 80 618 5 356 873
2022 T1 725 13 77 371 5 172 4 241 3 210 47 936 6 128 737
2022 T2 555 8 78 342 5 453 4 063 3 071 34 916 7 096 939
2022 T3 578 11 78 153 5 918 4 028 3 102 12 725 8 362 170
2022 T4 621 11 78 180 5 593 3 945 3 125 19 997 8 102 390
2023 T1 641 14 78 292 4 758 3 901 3 190 17 470 6 240 328
2023 T2 543 12 78 979 5 376 3 776 3 045 14 079 6 907 585
2023 T3 592 11 78 683 5 948 3 786 3 111 1 408 7 807 933
2023 T4 657 19 78 639 5 473 3 861 3 346 707 7 524 695
2024 T1 747 24 78 792 4 793 4 053 3 442 3 722 6 940 000
2024 T2 672 21 79 461 5 279 3 879 3 193 646 6 958 000
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : Insee, Banque de France, Urssaf, Pôle emploi, DREETS Pays de la Loire et Dares
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers trimestres sont affichées
Principaux indicateurs mensuels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Trafic autoroutier
Immatriculations de véhicules
Infrastructures de recharge de véhicules électriques
  Véhicules
légers
(en milliers)
Véhicules
lourds
(en milliers)
Voitures
particulières
neuves
Véhicules
utilitaires
neufs
Nombre
de stations
en service
Nombre
de bornes
en service
Puissance
(en milliers
de kW)
2022 août 9 511 997 4 381 1 170 1 420 3 319 90
2022 septembre 7 949 1 226 7 256 2 089 1 468 3 468 93
2022 octobre 7 433 1 172 6 264 1 843 1 502 3 559 96
2022 novembre 6 939 1 159 6 368 1 881 1 524 3 672 104
2022 décembre 7 322 1 074 8 729 2 263 1 557 3 807 111
2023 janvier 6 345 1 130 5 724 1 834 1 618 4 067 122
2023 février 6 327 1 073 6 277 1 679 1 698 4 279 133
2023 mars 6 786 1 272 8 779 2 248 1 777 4 484 144
2023 avril 8 039 1 109 5 455 1 917 1 803 4 670 153
2023 mai 8 815 1 129 6 243 1 937 1 828 4 790 165
2023 juin 8 511 1 273 8 402 2 844 1 924 4 884 175
2023 juillet 9 938 1 147 6 171 1 973 2 011 5 077 179
2023 août 9 509 980 5 667 1 352 2 046 5 240 182
2023 septembre 8 128 1 168 7 913 2 031 1 989 5 332 185
2023 octobre 7 919 1 218 7 426 2 076 1 997 5 390 192
2023 novembre 6 803 1 143 7 332 1 956 2 021 5 466 214
2023 décembre 7 365 992 9 152 2 533 2 060 5 589 226
2024 janvier 6 152 1 095 5 841 2 122 2 101 5 740 238
2024 février 6 314 1 111 6 668 2 242 2 136 5 914 249
2024 mars 7 161 1 148 8 450 2 332 2 162 6 091 251
2024 avril 8 017 1 183 6 809 2 139 2 218 6 267 265
2024 mai 8 530 1 096 5 838 1 745 2 291 6 399 272
2024 juin 8 216 1 130 8 276 3 157 2 268 6 412 283
2024 juillet NA NA 6 548 1 976 2 314 6 624 296
2024 août NA NA 4 010 1 179 2 326 6 685 304
 
Transports collectifs urbains (milliers de voyages)
Qualité de service du TER
Aéroport Nantes-Atlantique
  Réseau Irigo
(Angers)
Réseau Setram
(Le Mans)
Réseau Naolib
(Nantes)
Taux
de régularité
Taux
de ponctualité
Passagers
locaux
Fret
(en tonnes)
2022 août 1 849 1 393 9 973 98,7 % 94,4 % 654 289 829
2022 septembre 3 747 2 512 12 392 98,5 % 93,8 % 568 323 1 074
2022 octobre 3 114 2 410 12 931 98,1 % 91,4 % 584 571 977
2022 novembre 3 254 2 332 12 036 98,6 % 92,2 % 356 242 958
2022 décembre 3 019 2 122 12 356 97,9 % 90,0 % 430 660 992
2023 janvier 3 788 2 370 12 533 97,5 % 92,7 % 316 734 947
2023 février 2 715 1 926 12 004 99,1 % 94,7 % 372 344 914
2023 mars 3 889 2 470 12 309 98,7 % 93,8 % 387 889 982
2023 avril 2 621 1 920 11 997 98,7 % 94,6 % 522 725 972
2023 mai 3 081 2 288 11 910 98,2 % 93,1 % 642 509 855
2023 juin 3 461 2 403 12 389 98,4 % 94,0 % 653 358 1 104
2023 juillet 2 050 1 637 11 021 98,4 % 93,3 % 710 250 876
2023 août 1 950 1 480 10 765 98,4 % 93,3 % 723 157 852
2023 septembre 3 997 2 562 13 228 98,1 % 92,6 % 663 604 997
2023 octobre 3 758 2 434 12 802 98,0 % 91,7 % 666 330 899
2023 novembre 3 802 2 526 12 349 96,3 % 85,3 % 404 323 913
2023 décembre 3 707 2 489 13 050 98,0 % 92,3 % 449 289 914
2024 janvier 3 980 2 437 12 503 97,5 % 92,9 % 373 599 989
2024 février 3 800 2 597 12 780 98,5 % 94,8 % 375 397 904
2024 mars 3 652 2 459 13 002 98,4 % 93,5 % 475 935 1 035
2024 avril 3 386 2 445 12 861 98,4 % 93,8 % 584 818 1 010
2024 mai 3 362 2 312 12 288 98,5 % 94,3 % 747 540 900
2024 juin 3 796 2 391 13 272 97,8 % 92,8 % 692 265 880
2024 juillet 2 772 1 786 11 723 98,7 % 94,0 % NA NA
2024 août 2 210 1 506 11 730 98,6 % 94,2 % NA NA
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : ASF, Cofiroute, SDES (RSVéRo), Gireve, RD Angers, Setram, Semitan, Autorité de la qualité de service dans les transports, Direction générale de l’aviation civile
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers mois sont affichées

Sources statistiques et définitions

Démographie des entreprises de transport

Les créations et défaillances d’entreprise sont celles du secteur des transports (section H de la NAF) et de ses deux principaux composants : le transport routier de marchandises (sous-classes 49.41A à 49.42Z) et le transport routier de voyageurs (sous-classes 49.31Z à 49.39B).

Les défaillances, recueillies par la Banque de France, proviennent des tribunaux de commerce et du Bodacc (Bulletin officiel d’annonces civiles et commerciales). Il faut attendre un trimestre pour obtenir, via le Bodacc, 98 % des jugements effectués au cours d’un mois donné.

Les défaillances d’entreprises couvrent l’ensemble des jugements prononçant, soit l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, soit directement la liquidation judiciaire. Elles ne tiennent pas compte de l’issue des procédures : liquidation, redressement par continuation ou reprise. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu’une partie (entre 10 % et 20 %), variable avec le temps et le secteur d’activité, de l’ensemble des cessations d’entreprises.

Emploi salarié

Les statistiques fournies par l’Urssaf (open.urssaf.fr) correspondent aux effectifs salariés des entreprises qui cotisent au régime général de protection sociale. Chaque salarié, à temps complet ou à temps partiel, compte pour un emploi. L’affiliation à la Sécurité sociale est obligatoire pour tout établissement du secteur marchand industriel et commercial, quelle que soit sa branche d’activité.

Demandeurs d’emploi dans les transports

Les statistiques des demandeurs d’emploi comptabilisent le volume moyen de personnes inscrites à Pôle emploi au cours des trois mois du trimestre considéré. Les chômeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi sont regroupés dans les catégories A (sans emploi), B (ayant exercé au cours du mois une activité réduite de 78 heures ou moins) et C (de plus de 78 heures).

Sont comptabilisés ici les demandeurs d’emploi à la recherche d’un poste de conducteur routier de marchandises quel que soit le secteur d’activité antérieur. Les conducteurs provenant d’une entreprise du compte propre y sont donc inclus, à la condition qu’ils ne postulent pas pour un autre métier.

Deux professions de la conduite routière sont distinguées :

  • les coursiers express et livreurs par tournées (généralement au volant d’un véhicule léger),

  • les conducteurs de poids lourds sur longue distance.

Chômage partiel

L’activité partielle est un outil de prévention des licenciements économiques qui permet de maintenir les salariés dans l’emploi lorsque leur entreprise fait face à des difficultés économiques conjoncturelles. La demande d’autorisation doit être effectuée auprès de l’unité territoriale de la DREETS dont relève géographiquement l’établissement en sous activité. Cette demande fait l’objet d’une décision favorable ou défavorable dans un délai de 15 jours.

Prix des carburants

Pour la composante « prix à la pompe », l’information a pour source la Direction des ressources énergétiques et minérales (Direm). Les sociétés distribuant des carburants dans les réseaux de stations service ou en grandes surfaces sont tenues de lui communiquer, chaque semaine, les prix effectivement acquittés par le consommateur final. Pour la composante « prix à la cuve », l’information est issue d’une enquête bimensuelle par sondage menée auprès des sociétés pétrolières par le Comité national routier (CNR).

Le prix du gazole payé par les entreprises de transport routier est exonéré de la TVA à 20 %. Les transporteurs exploitant des véhicules de plus de 7,5 tonnes de PTAC récupèrent également une partie de la TICPE (Taxe Intérieure sur la Consommation des Produits Énergétiques), à raison d’environ 16 € par hectolitre.

Trafics autoroutiers

Les données sont issues du comptage exhaustif des entrées et des sorties de véhicules aux gares de péage du réseau autoroutier concédé des Pays de la Loire. Ces dénombrements sont effectués par les deux exploitants présents dans la région : ASF (Autoroutes du Sud de la France) et Cofiroute.

Immatriculations de véhicules neufs

Les immatriculations de voitures particulières comprennent l’ensemble des ventes de véhicules destinés au transport de voyageurs de moins de dix places (hors motos et voiturettes). Environ la moitié des voitures neuves est achetée par des personnes morales (concessions automobiles, loueurs de véhicules, taxis, …).

Les véhicules utilitaires sont, quant à eux, conçus pour le transport de marchandises. Ils sont composés des cinq ensemble suivants : véhicules utilitaires dérivés de voitures, camionnettes, camions, remorques lourdes et tracteurs routiers.

Les données incluent les véhicules dits de démonstration, immatriculés par les concessionnaires dans le cadre d’opérations de présentation et d’essai auprès de leur clientèle, qui représentent de 5 à 10 % de l’ensemble des immatriculations neuves.

Infrastructures de recharge de véh. électriques

Les données du baromètre IRVE sont établies de façon indépendante par Gireve pour le compte du Ministère de la Transition écologique et de l’Avere-France. Le champ est celui des points de recharge ouverts et accessibles au public. Le baromètre ne comprend donc pas les bornes réservés à un usage exclusif d’une entreprise, des résidents d’un immeuble ou d’une maison individuelle.

Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Les statistiques sont fournies par le ministère de la Transition écologique. Elles ne comprennent pas les flux internes du port, constitués du trafic fluvio-maritime entre les différents sites de l’estuaire de la Loire.

Le vrac maritime désigne les marchandises transportées directement dans les cales et les citernes des navires, sans emballage ou arrimage. Il peut être solide (céréales, grumes, charbon, engrais, sable, minerais, ciment, …) ou liquide (pétrole, carburant, GNL, huile, …).

Fréquentation des transports collectifs urbains

La collecte des données est effectuée auprès des exploitants de Nantes, Angers et Le Mans. Ces trois réseaux représentent environ 85 % de la fréquentation des transports publics urbains en Pays de la Loire. Le nombre de voyages est celui comptabilisé ou estimé sur l’ensemble des lignes, quel que soit le type de matériel utilisé (tramway, bus classique, bus à haut niveau de service, navette fluviale, …).

Qualité de service du Transport express régional

Les indicateurs de qualité de service des lignes ferroviaires TER fournis par la direction régionale de la SNCF et mis en ligne par l’AQST (Autorité de la qualité de service dans les transports) sont de deux types. Il s’agit du nombre de trains annulés (trains dont la programmation était connue des voyageurs et dont la circulation a été supprimée sans avoir pu être annoncée avant 16 heures le jour précédent) et du nombre de trains en retard (trains arrivés plus de 5 minutes et 59 secondes après l’horaire prévu au terminus de la liaison ferroviaire).

Trafic passagers de l’aéroport Nantes Atlantique

Les statistiques mensuelles de la DGAC donnent le nombre de passagers locaux (voyageurs commençant ou terminant un déplacement à l’aéroport de Nantes). Ils se répartissent en passagers nationaux (embarquant ou débarquant d’un aéroport français) et passagers internationaux (embarquant ou débarquant en provenance d’un aéroport étranger).

Trafic de fret de l’aéroport Nantes Atlantique

Les chiffres présentés ici sont issus de l’agrégation de trois catégories de trafics :

  • le fret express qui emprunte les lignes régulières de marchandises de l’aéroport, exploitées sur des créneaux de nuit (l’activité courrier a longtemps fait partie de cette catégorie jusqu’à sa disparition à Nantes en 2003 suite à la réorganisation du schéma national de distribution de La Poste) ;

  • le fret cargo pour l’acheminement rapide et ponctuel de matériel lourd, d’animaux vivants, de denrées périssables et médicales sur des vols charters, à bord d’appareils de grande capacité ;

  • le fret mixte, entreposé et transporté dans les soutes des avions de passagers.

 

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Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire

Service connaissance des territoires et évaluation (SCTE)

Centre de service de la donnée (CSD)

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