La conjoncture des transports
dans les Pays de la Loire

Faits saillants du trimestre

Dans les Pays de la Loire, la dégradation de la conjoncture des transports s’est poursuivie au cours du second semestre de 2024. La plupart des indicateurs du secteur sont désormais dans le rouge. La crise s’explique par la conjonction de multiples facteurs : le ralentissement économique, l’instabilité politique, les incertitudes réglementaires, la baisse de la consommation des ménages, la hausse des coûts de transport, etc.

À l’instar des trimestres précédents, le recul des flux a concerné en premier lieu le transport de marchandises qui suit traditionnellement les fluctuations de l’économie. Les trafics de poids lourds et le fret aérien ont ainsi continué de baisser. Le transport maritime s’est également détérioré ; tous les terminaux de Nantes Saint-Nazaire (cinquième port français) ont enregistré des chutes de trafic au troisième trimestre.

Les flux de voyageurs ont été plus contrastés. La circulation automobile est restée stable sous l’effet de l’atonie du pouvoir d’achat des ménages. La tendance à la hausse des transports collectifs ne s’est en revanche pas démentie. La fréquentation des réseaux urbains a battu de nouveaux records au cours de l’automne. Celle de l’aéroport de Nantes s’est encore rapprochée de son niveau de 2019, antérieur à la pandémie de Covid-19.

1 / Démographie des entreprises de transport

Les nouvelles entreprises, plus nombreuses, sont presque exclusivement des structures individuelles

Au troisième trimestre de 2024, les créations d’entreprises ont nettement augmenté, avec 828 immatriculations (+ 40 % par rapport à la même période de l’année précédente). Ces nouvelles structures sont enregistrées à 91 % sous le statut de la micro-entreprise. C’est le taux le plus élevé depuis l’apparition de ce régime de travailleur indépendant en 2009.

Avec seulement huit cas de défaillances lors du troisième trimestre de 2024, la mortalité des entreprises de transport s’est repliée de 27 % par rapport au même trimestre de 2023. Néanmoins, en cumul annuel, elle est en croissance de 50 %. La hausse est liée à l’atonie de la demande de transport et à l’inflation des coûts (salaires, matériel roulant et péages).

2 / Effectifs salariés et emploi intérimaire

L’emploi salarié est un peu plus vigoureux que dans les autres secteurs, le recours à l’intérim recule

À la fin du 3e trimestre de 2024, le secteur des transports et de l’entreposage comprenait 78 978 salariés hors intérim dans les Pays de la Loire, soit 0,7 % de plus qu’au même trimestre de 2023. Au niveau national, la progression des effectifs a été du même ordre (+ 0,6 %). Dans l’ensemble de l’économie régionale, la décélération de l’emploi s’est poursuivie (+ 0,3 %). Les effectifs ont notamment reculé de 1,4 % dans le secteur de la construction qui est l’un des principaux clients des entreprises de transport.

Dans le secteur des transports et de l’entreposage, le travail temporaire représentait 5 879 emplois en équivalent temps plein à la fin du troisième trimestre de 2024. Ce nombre est en recul de 1,2 % par rapport au troisième trimestre de 2023. La baisse de l’intérim a été beaucoup plus forte dans les autres secteurs économiques ligériens (- 8,0 %). Les Pays de la Loire rassemblent 4,9 % des effectifs intérimaires nationaux du secteur des transports. En un an, cette part a peu évolué, elle était de 4,8 % au troisième trimestre de 2023.

3 / Demande d’emploi et chômage partiel

Le nombre de conducteurs sans emploi continue de croître, la chute de l’activité partielle se poursuit

Au cours du troisième trimestre de 2024, Pôle emploi a recensé dans les Pays de la Loire 7 138 personnes postulant pour un métier de la conduite routière de marchandises (+ 3,5 % en glissement annuel). La hausse du chômage a été observée au cours des quatre derniers trimestres. Au 3e trimestre, elle a un peu plus concerné les conducteurs de poids lourds sur longue distance sans emploi (+ 4,1 %) que les coursiers express et livreurs par tournées (+ 3,0 %).

Pendant le troisième trimestre de 2024, seulement 709 heures de chômage partiel ont été consommées dans le secteur des transports. Ce volume est en chute de 50 % par rapport au même trimestre de 2023 et de 89 % en cumul annuel. Les transports n’ont représenté que 0,2 % de l’ensemble du recours à l’activité partielle dans les Pays de la Loire, contre 0,9 % au troisième trimestre de 2023 et 3,6 % au troisième trimestre de 2022.

4 / Prix de l’énergie

Malgré un léger rebond au cours de l’automne, les carburants demeurent à des niveaux bas

En novembre 2024, le prix de vente au détail du litre des carburants automobiles s’est élevé, en moyenne sur le territoire national, à 1,71 € pour le super SP95-E10 (- 5,8 % par rapport à novembre 2023) et à 1,63 € pour le gazole (- 10,0 %). Il est corrélé aux cours internationaux de pétrole qui ont légèrement augmenté au cours des derniers mois, en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Ils devraient se stabiliser sous l’effet du recul de la demande en hydrocarbures lié à la morosité économique mondiale.

En novembre 2024, le prix du litre de gazole payé par les entreprises de transport routier (exempté de TVA) a été d’environ 1,34 € en moyenne sur l’ensemble du territoire français. Par rapport à novembre 2023, il a reculé de 10,8 % pour le gazole à la pompe et de 8,5 % pour celui livré aux transporteurs par camion citerne. Ce dernier indicateur avait connu des fluctuations erratiques en 2022, en liaison avec la crise énergétique, le blocage des raffineries et la pénurie de conducteurs de citerne.

5 / Trafics autoroutiers

La circulation des voitures stagne, celle des poids lourds continue de reculer

En septembre 2024, ASF et Cofiroute ont comptabilisé 7,94 millions de véhicules légers (motocycles, voitures et utilitaires de moins de 3,5 tonnes) aux gares de péage situées en Pays de la Loire, contre 8,13 millions douze mois plus tôt (- 2,3 %). Ce recul, déjà observé six fois depuis le début de l’année, est à relier à l’atonie de la consommation des ménages et à la hausse de leur taux d’épargne. En cumul annuel, les trafics sont restés stables par rapport aux douze mois précédents (- 0,2 %).

1,15 million de véhicules de plus de 3,5 tonnes (poids lourds et autocars) ont été recensés par ASF et Cofiroute aux gares de péage des Pays de la Loire en septembre 2024, représentant un recul de 1,8 % par rapport à septembre 2023 (1,17 million). En cumul annuel, la baisse de la circulation s’élève également à 1,8 %. Elle s’explique par les difficultés de plusieurs secteurs économiques générateurs de fret (construction, industrie automobile, extraction, …) et la hausse du coût du transport routier hors carburant.

6 / Immatriculations de véhicules neufs

Les incertitudes économiques, sociales et politiques alimentent la crise de l’industrie automobile

En novembre 2024, 6 802 voitures neuves ont été immatriculées dans les Pays de la Loire, en baisse de 7,2 % par rapport à novembre 2023. Ce recul est le sixième au cours des sept derniers mois. Il est principalement dû au calendrier, novembre 2023 ayant compté deux jours ouvrés de plus. En cumul annuel, les ventes se sont repliées de 2,3 %. La baisse est la conséquence de la frilosité des ménages et des sociétés générée par le prix élevé des voitures et par un contexte économique, social et politique incertain.

Sur le marché des véhicules destinés aux transports de marchandises (utilitaires dérivés de voitures particulières, camionnettes, camions, tracteurs routiers et remorques lourdes), les immatriculations ont augmenté de 1,1 % en novembre. Cette légère progression a été portée par les camionnettes (+ 6,9 %) qui ont représenté en novembre les trois quarts des immatriculations. Celles de tracteurs routiers ont reculé de 10,4 %. En cumul annuel, les ventes de véhicules utilitaires sont en croissance de 5,0 %.

7 / Recharge de véhicules électriques

Le réseau d’infrastructures continue de se déployer fortement

Selon le baromètre IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques) réalisé par Gireve pour le compte de l’Avere-France et du ministère de la Transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques, les Pays de la Loire comportent, au 30 novembre 2024, 2 454 stations de recharge ouvertes au public, 7 075 bornes et une puissance totale installée de 349 000 kW. En un an, ces trois nombres sont en croissance respective de 21 %, 29 % et 63 %. Les Pays de la Loire représentent environ 5 % des infrastructures nationales. Le contrat stratégique signé par la filière automobile et l’État en mai 2024 fixe un objectif de 400 000 bornes de recharge en 2030 sur l’ensemble du territoire français. Fin novembre 2024, 153 000 bornes maillent le réseau national, soit 38 % de cet objectif. Ce réseau est loin d’être saturé puisqu’en moyenne, chaque borne n’enregistre que 18 sessions de recharge par mois.

8 / Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Les flux de toutes les catégories de marchandises ont chuté lors du troisième trimestre

Au 3e trimestre de 2024, le trafic extérieur du Grand port maritime s’est élevé à 5,7 millions de tonnes (- 27 % par rapport au 3e trimestre de 2023). La chute des flux a été homogène. Elle n’a épargné aucun des principaux postes de trafic du port. Les vracs liquides (pétrole brut, produits raffinés et gaz naturel), les vracs solides (céréales, alimentation animale, charbon, sable, …), les marchandises conteneurisées et le trafic roulier ont ainsi respectivement diminué de 23 %, 29 %, 24 % et 24 % par rapport au 3e trimestre de 2023. De nombreux phénomènes en sont à l’origine. La décarbonation de l’économie et un arrêt technique du terminal méthanier de Montoir expliquent le recul des entrées d’hydrocarbures. La baisse des exportations de céréales provient de la chute des récoltes due à une pluviométrie excessive. Les flux de conteneurs souffrent du ralentissement économique et de la baisse de la consommation. Enfin, le trafic roulier pâtit du recul des ventes de voitures. En cumul annuel, le trafic extérieur du port s’est établi à 27,1 millions de tonnes (- 6,8 % par rapport aux douze mois précédents). Les vracs liquides ont rassemblé 74 % des flux au cours des quatre derniers trimestres, contre 72 % en 2023, 69 % en 2022 et 55 % en 2021.

9 / Utilisation des transports collectifs urbains

La barre des 20 millions de voyages mensuels a été dépassée à deux reprises au cours de l’automne

En novembre 2024, 19,8 millions de voyages ont été recensés dans les trois principaux réseaux de transports publics des Pays de la Loire (Nantes, Angers et Le Mans), en croissance de 5,9 % par rapport à novembre 2023. Il s’agit de la trente-neuvième augmentation de suite. Le cap symbolique des 20 millions de voyageurs a été franchie pour la première fois en septembre dernier (20,4) puis de nouveau en octobre (20,2). En année glissante, la fréquentation s’est établie à 224,6 millions de voyages. Elle est en hausse de 7,0 % par rapport aux douze mois précédents. Ce niveau inédit de demande de transport public est d’autant plus remarquable qu’il s’inscrit dans un contexte de diminution du coût d’usage de la voiture lié à la baisse du prix des carburants (cf. graphique 4.1). L’UTPF (Union des transports publics et ferroviaires) constate elle aussi au niveau national une forte hausse de la fréquentation (+ 5,4 % sur un an).

10 / Qualité de service du transport ferroviaire

Le foisonnement de la végétation affecte la régularité et la ponctualité du TER

En novembre 2024, la régularité des lignes ferroviaires gérées par la Région des Pays de la Loire et exploitées par SNCF Voyageurs sous la marque TER (Transport Express Régional) a été la plus faible des cinq dernières années. 5,8 % des 13 435 trains programmés au cours du mois ont ainsi été supprimés, contre 2,1 % lors des dix premiers mois de l’année et 1,9 % au cours de l’ensemble de 2023. Le phénomène a également concerné la Normandie avec un taux d’annulation de 5,9 %. Il provient de l’humidité exceptionnelle des sols qui, en rendant la végétation instable et abondante, a accentué la chute d’arbres et de branches sur les voies.

La ponctualité du TER s’est également fortement détériorée au cours de l’automne. En novembre, la part des trains ayant eu plus de 5 minutes de retard s’est élevée à 12,9 % contre 6,9 % de janvier à octobre 2024 et 7,4 % pendant les douze mois de 2023. La ponctualité a été moins bonne qu’en France métropolitaine (10,9 %). Selon la SNCF, le déréglement climatique (à l’origine de la pousse plus rapide de la végétation et de tempêtes plus fréquentes), la prolifération des animaux sauvages et le durcissement de la réglementation (interdiction des traitements chimiques et de certains élagages) en sont les principales causes.

11 / Trafic de voyageurs de l’aéroport de Nantes

Contrairement au niveau national, la reprise post-Covid est encore incomplète

Nantes Atlantique (huitième aéroport métropolitain de voyageurs) a enregistré en septembre 2024 un trafic commercial de 682 705 passagers (hors transit). C’est 2,9 % de plus qu’en septembre 2023, soit la quarante-deuxième croissance consécutive. Parmi les dix-huit destinations ayant drainé plus de 20 000 passagers au départ de Nantes, Djerba (+ 35 %), Palma de Majorque (+ 33 %) et Marrakech (+ 33 %) se sont montrés les plus dynamiques. L’activité n’a toutefois pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire, en baisse de 1,5 % comparé à septembre 2019. En revanche, dans l’ensemble des aéroports français, le trafic à été légèrement supérieur à celui de la même période de 2019 (+ 0,4 %). Au cours des douze derniers mois, la fréquentation de Nantes Atlantique (6,9 millions de passagers) a augmenté de 8,5 %. La progression s’est appuyée sur les vols internationaux dont la clientèle a augmenté de 15,2 % par rapport aux douze mois précédents. Celle des vols nationaux s’est repliée de 3,3 %.

12 / Trafic de fret de l’aéroport de Nantes

L’activité, corrélée à la production de l’avionneur Airbus, demeure orientée à la baisse

Nantes Atlantique (là aussi huitième aéroport métropolitain de fret) a enregistré en septembre 2024 un trafic de marchandises de 907 tonnes, en baisse de 9 % par rapport à septembre 2023. En cumul annuel, le trafic de l’aéroport (11 014 tonnes) a été inférieur de 3,6 % à celui des douze mois précédents. Ce recul de l’activité a débuté en fin d’année 2022. Il est liée à la dépendance de l’activité fret de l’aéroport à l’industrie aéronautique. En effet, l’essentiel des flux est constitué de livraisons par l’avion cargo Béluga XL de caissons centraux de voilure de la famille des Airbus A320 (fabriqués à Bouguenais) à l’usine d’Hambourg. Longtemps confronté à une carence de main d’oeuvre, l’avionneur manque désormais de moteurs qui proviennent de sous-traitants français et américains. Cette pénurie le conduit à réduire ses cadences de production, en dépit d’un carnet de commandes historiquement élevé.

Séries trimestrielles et mensuelles

Principaux indicateurs trimestriels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Entreprises de transport
Nombre d’emplois
Nombre de demandeurs d’emploi
Chômage partiel
Flux (en tonnes)
  Créations
(y c. micro-
entreprises)
Défaillances
économiques
 
Salariés
(hors intérim)
 
Intérimaires
(en équivalent
temps plein)
Coursiers
et livreurs
 
Conducteurs
sur longue
distance
Heures
consommées
 
Port
de Nantes
Saint-Nazaire
2018 T3 449 11 74 906 4 672 3 802 2 952 238 8 669 669
2018 T4 512 18 75 128 3 843 3 870 3 128 1 189 8 683 755
2019 T1 650 6 75 374 3 460 3 875 3 230 5 266 7 675 621
2019 T2 545 14 76 059 4 025 3 784 3 091 558 7 553 060
2019 T3 462 7 76 068 4 436 3 806 3 129 0 7 615 847
2019 T4 518 22 75 835 4 273 3 895 3 235 76 7 838 599
2020 T1 456 14 75 642 3 625 3 958 3 244 529 306 6 950 094
2020 T2 428 4 75 850 2 791 4 199 3 428 3 563 135 7 752 335
2020 T3 815 4 75 955 4 619 4 176 3 300 491 687 6 679 400
2020 T4 856 7 76 438 5 146 4 312 3 553 578 569 6 554 494
2021 T1 1 371 11 76 517 4 620 4 380 3 605 317 439 4 648 613
2021 T2 1 380 6 77 168 5 630 4 288 3 379 445 777 3 983 504
2021 T3 836 3 76 965 5 933 4 288 3 323 86 908 4 922 650
2021 T4 885 14 77 196 5 891 4 265 3 264 80 618 5 356 873
2022 T1 725 13 77 113 5 172 4 241 3 210 47 936 6 128 737
2022 T2 555 8 78 099 5 453 4 063 3 071 34 916 7 096 939
2022 T3 578 11 77 909 5 918 4 028 3 102 12 725 8 362 170
2022 T4 621 11 77 936 5 593 3 945 3 125 19 997 8 102 390
2023 T1 641 14 78 043 4 758 3 901 3 190 17 470 6 240 328
2023 T2 543 12 78 710 5 376 3 776 3 045 14 079 6 907 585
2023 T3 592 11 78 424 5 948 3 786 3 111 1 408 7 807 933
2023 T4 657 19 78 371 5 473 3 861 3 346 707 7 524 695
2024 T1 747 24 78 525 4 793 4 053 3 442 3 722 6 940 000
2024 T2 666 21 79 461 5 279 3 879 3 193 646 6 958 000
2024 T3 828 8 78 978 5 879 3 898 3 240 709 5 664 000
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : Insee, Banque de France, Urssaf, Pôle emploi, DREETS Pays de la Loire et Dares
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers trimestres sont affichées
Principaux indicateurs mensuels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Trafic autoroutier
Immatriculations de véhicules
Infrastructures de recharge de véhicules électriques
  Véhicules
légers
(en milliers)
Véhicules
lourds
(en milliers)
Voitures
particulières
neuves
Véhicules
utilitaires
neufs
Nombre
de stations
en service
Nombre
de bornes
en service
Puissance
(en milliers
de kW)
2022 novembre 6 939 1 159 6 368 1 881 1 524 3 672 104
2022 décembre 7 322 1 074 8 729 2 263 1 557 3 807 111
2023 janvier 6 345 1 130 5 724 1 834 1 618 4 067 122
2023 février 6 327 1 073 6 277 1 679 1 698 4 279 133
2023 mars 6 786 1 272 8 779 2 248 1 777 4 484 144
2023 avril 8 039 1 109 5 455 1 917 1 803 4 670 153
2023 mai 8 815 1 129 6 243 1 937 1 828 4 790 165
2023 juin 8 511 1 273 8 402 2 844 1 924 4 884 175
2023 juillet 9 938 1 147 6 171 1 973 2 011 5 077 179
2023 août 9 509 980 5 667 1 352 2 046 5 240 182
2023 septembre 8 128 1 168 7 913 2 031 1 989 5 332 185
2023 octobre 7 919 1 218 7 426 2 076 1 997 5 390 192
2023 novembre 6 803 1 143 7 332 1 956 2 021 5 466 214
2023 décembre 7 365 992 9 152 2 533 2 060 5 589 226
2024 janvier 6 152 1 095 5 841 2 122 2 101 5 740 238
2024 février 6 314 1 111 6 668 2 242 2 136 5 914 249
2024 mars 7 161 1 148 8 450 2 332 2 162 6 091 251
2024 avril 8 017 1 183 6 809 2 139 2 218 6 267 265
2024 mai 8 530 1 096 5 838 1 745 2 291 6 399 272
2024 juin 8 216 1 130 8 276 3 157 2 268 6 412 283
2024 juillet 9 521 1 247 6 548 1 976 2 314 6 624 296
2024 août 9 930 922 4 010 1 179 2 326 6 685 304
2024 septembre 7 945 1 146 6 859 1 844 2 354 6 800 315
2024 octobre NA NA 6 957 2 075 2 388 6 859 335
2024 novembre NA NA 6 802 1 978 2 454 7 075 349
 
Transports collectifs urbains (milliers de voyages)
Qualité de service du TER
Aéroport Nantes-Atlantique
  Réseau Irigo
(Angers)
Réseau Setram
(Le Mans)
Réseau Naolib
(Nantes)
Taux
de régularité
Taux
de ponctualité
Passagers
locaux
Fret
(en tonnes)
2022 novembre 3 254 2 332 12 036 98,6 % 92,2 % 356 242 958
2022 décembre 3 019 2 122 12 356 97,9 % 90,0 % 430 660 992
2023 janvier 3 788 2 370 12 533 97,5 % 92,7 % 316 734 947
2023 février 2 715 1 926 12 004 99,1 % 94,7 % 372 344 914
2023 mars 3 889 2 470 12 309 98,7 % 93,8 % 387 889 982
2023 avril 2 621 1 920 11 997 98,7 % 94,6 % 522 725 972
2023 mai 3 081 2 288 11 910 98,2 % 93,1 % 642 509 855
2023 juin 3 461 2 403 12 389 98,4 % 94,0 % 653 358 1 104
2023 juillet 2 050 1 637 11 021 98,4 % 93,3 % 710 250 876
2023 août 1 950 1 480 10 765 98,4 % 93,3 % 723 157 852
2023 septembre 3 997 2 562 13 228 98,1 % 92,6 % 663 604 997
2023 octobre 3 758 2 434 12 802 98,0 % 91,7 % 666 330 899
2023 novembre 3 802 2 526 12 349 96,3 % 85,3 % 404 323 913
2023 décembre 3 707 2 489 13 050 98,0 % 92,3 % 449 289 914
2024 janvier 3 980 2 437 12 503 97,5 % 92,9 % 373 599 989
2024 février 3 800 2 597 12 780 98,5 % 94,8 % 375 397 904
2024 mars 3 652 2 459 13 002 98,4 % 93,5 % 475 939 1 035
2024 avril 3 386 2 445 12 861 98,4 % 93,8 % 584 818 1 010
2024 mai 3 362 2 312 12 288 98,5 % 94,3 % 747 533 900
2024 juin 3 796 2 391 13 272 97,8 % 92,8 % 692 266 880
2024 juillet 2 772 1 786 11 723 98,7 % 94,0 % 711 197 781
2024 août 2 210 1 506 11 730 98,6 % 94,2 % 738 807 882
2024 septembre 4 300 2 603 13 471 98,2 % 94,1 % 682 705 907
2024 octobre 3 989 2 568 13 594 97,9 % 92,0 % NA NA
2024 novembre 4 019 2 355 13 410 94,2 % 87,1 % NA NA
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : ASF, Cofiroute, SDES (RSVéRo), Gireve, RD Angers, Setram, Semitan, Autorité de la qualité de service dans les transports, Direction générale de l’aviation civile
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers mois sont affichées

Sources statistiques et définitions

Démographie des entreprises de transport

Les créations et défaillances d’entreprise sont celles du secteur des transports (section H de la NAF) et de ses deux principaux composants : le transport routier de marchandises (sous-classes 49.41A à 49.42Z) et le transport routier de voyageurs (sous-classes 49.31Z à 49.39B).

Les défaillances, recueillies par la Banque de France, proviennent des tribunaux de commerce et du Bodacc (Bulletin officiel d’annonces civiles et commerciales). Il faut attendre un trimestre pour obtenir, via le Bodacc, 98 % des jugements effectués au cours d’un mois donné.

Les défaillances d’entreprises couvrent l’ensemble des jugements prononçant, soit l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, soit directement la liquidation judiciaire. Elles ne tiennent pas compte de l’issue des procédures : liquidation, redressement par continuation ou reprise. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu’une partie (entre 10 % et 20 %), variable avec le temps et le secteur d’activité, de l’ensemble des cessations d’entreprises.

Emploi salarié

Les statistiques fournies par l’Urssaf (open.urssaf.fr) correspondent aux effectifs salariés des entreprises qui cotisent au régime général de protection sociale. Chaque salarié, à temps complet ou à temps partiel, compte pour un emploi. L’affiliation à la Sécurité sociale est obligatoire pour tout établissement du secteur marchand industriel et commercial, quelle que soit sa branche d’activité.

Demandeurs d’emploi dans les transports

Les statistiques des demandeurs d’emploi comptabilisent le volume moyen de personnes inscrites à Pôle emploi au cours des trois mois du trimestre considéré. Les chômeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi sont regroupés dans les catégories A (sans emploi), B (ayant exercé au cours du mois une activité réduite de 78 heures ou moins) et C (de plus de 78 heures).

Sont comptabilisés ici les demandeurs d’emploi à la recherche d’un poste de conducteur routier de marchandises quel que soit le secteur d’activité antérieur. Les conducteurs provenant d’une entreprise du compte propre y sont donc inclus, à la condition qu’ils ne postulent pas pour un autre métier.

Deux professions de la conduite routière sont distinguées :

  • les coursiers express et livreurs par tournées (généralement au volant d’un véhicule léger),

  • les conducteurs de poids lourds sur longue distance.

Chômage partiel

L’activité partielle est un outil de prévention des licenciements économiques qui permet de maintenir les salariés dans l’emploi lorsque leur entreprise fait face à des difficultés économiques conjoncturelles. La demande d’autorisation doit être effectuée auprès de l’unité territoriale de la DREETS dont relève géographiquement l’établissement en sous activité. Cette demande fait l’objet d’une décision favorable ou défavorable dans un délai de 15 jours.

Prix des carburants

Pour la composante « prix à la pompe », l’information a pour source la Direction des ressources énergétiques et minérales (Direm). Les sociétés distribuant des carburants dans les réseaux de stations service ou en grandes surfaces sont tenues de lui communiquer, chaque semaine, les prix effectivement acquittés par le consommateur final. Pour la composante « prix à la cuve », l’information est issue d’une enquête bimensuelle par sondage menée auprès des sociétés pétrolières par le Comité national routier (CNR).

Le prix du gazole payé par les entreprises de transport routier est exonéré de la TVA à 20 %. Les transporteurs exploitant des véhicules de plus de 7,5 tonnes de PTAC récupèrent également une partie de la TICPE (Taxe Intérieure sur la Consommation des Produits Énergétiques), à raison d’environ 16 € par hectolitre.

Trafics autoroutiers

Les données sont issues du comptage exhaustif des entrées et des sorties de véhicules aux gares de péage du réseau autoroutier concédé des Pays de la Loire. Ces dénombrements sont effectués par les deux exploitants présents dans la région : ASF (Autoroutes du Sud de la France) et Cofiroute.

Immatriculations de véhicules neufs

Les immatriculations de voitures particulières comprennent l’ensemble des ventes de véhicules destinés au transport de voyageurs de moins de dix places (hors motos et voiturettes). Environ la moitié des voitures neuves est achetée par des personnes morales (concessions automobiles, loueurs de véhicules, taxis, …).

Les véhicules utilitaires sont, quant à eux, conçus pour le transport de marchandises. Ils sont composés des cinq ensemble suivants : véhicules utilitaires dérivés de voitures, camionnettes, camions, remorques lourdes et tracteurs routiers.

Les données incluent les véhicules dits de démonstration, immatriculés par les concessionnaires dans le cadre d’opérations de présentation et d’essai auprès de leur clientèle, qui représentent de 5 à 10 % de l’ensemble des immatriculations neuves.

Infrastructures de recharge de véh. électriques

Les données du baromètre IRVE sont établies de façon indépendante par Gireve pour le compte du Ministère de la Transition écologique et de l’Avere-France. Le champ est celui des points de recharge ouverts et accessibles au public. Le baromètre ne comprend donc pas les bornes réservés à un usage exclusif d’une entreprise, des résidents d’un immeuble ou d’une maison individuelle.

Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Les statistiques sont fournies par le ministère de la Transition écologique. Elles ne comprennent pas les flux internes du port, constitués du trafic fluvio-maritime entre les différents sites de l’estuaire de la Loire.

Le vrac maritime désigne les marchandises transportées directement dans les cales et les citernes des navires, sans emballage ou arrimage. Il peut être solide (céréales, grumes, charbon, engrais, sable, minerais, ciment, …) ou liquide (pétrole, carburant, GNL, huile, …).

Fréquentation des transports collectifs urbains

La collecte des données est effectuée auprès des exploitants de Nantes, Angers et Le Mans. Ces trois réseaux représentent environ 85 % de la fréquentation des transports publics urbains en Pays de la Loire. Le nombre de voyages est celui comptabilisé ou estimé sur l’ensemble des lignes, quel que soit le type de matériel utilisé (tramway, bus classique, bus à haut niveau de service, navette fluviale, …).

Qualité de service du Transport express régional

Les indicateurs de qualité de service des lignes ferroviaires TER fournis par la direction régionale de la SNCF et mis en ligne par l’AQST (Autorité de la qualité de service dans les transports) sont de deux types. Il s’agit du nombre de trains annulés (trains dont la programmation était connue des voyageurs et dont la circulation a été supprimée sans avoir pu être annoncée avant 16 heures le jour précédent) et du nombre de trains en retard (trains arrivés plus de 5 minutes et 59 secondes après l’horaire prévu au terminus de la liaison ferroviaire).

Trafic passagers de l’aéroport Nantes Atlantique

Les statistiques mensuelles de la DGAC donnent le nombre de passagers locaux (voyageurs commençant ou terminant un déplacement à l’aéroport de Nantes). Ils se répartissent en passagers nationaux (embarquant ou débarquant d’un aéroport français) et passagers internationaux (embarquant ou débarquant en provenance d’un aéroport étranger).

Trafic de fret de l’aéroport Nantes Atlantique

Les chiffres présentés ici sont issus de l’agrégation de trois catégories de trafics :

  • le fret express qui emprunte les lignes régulières de marchandises de l’aéroport, exploitées sur des créneaux de nuit (l’activité courrier a longtemps fait partie de cette catégorie jusqu’à sa disparition à Nantes en 2003 suite à la réorganisation du schéma national de distribution de La Poste) ;

  • le fret cargo pour l’acheminement rapide et ponctuel de matériel lourd, d’animaux vivants, de denrées périssables et médicales sur des vols charters, à bord d’appareils de grande capacité ;

  • le fret mixte, entreposé et transporté dans les soutes des avions de passagers.

 

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Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire

Service connaissance des territoires et évaluation (SCTE)

Centre de service de la donnée (CSD)

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