La conjoncture des transports
dans les Pays de la Loire

Faits saillants du trimestre

Le secteur des transports est marqué depuis deux ans et demi par la diminution des flux de marchandises. Le recul, postérieur à la pandémie de Covid-19, concerne dans les Pays de la Loire plusieurs modes de transport. Ainsi, depuis la fin de 2022 et le début de 2023, consécutivement à une reprise assez vive liée mécaniquement à la sortie de la crise sanitaire, les frets routiers, maritimes et aériens sont tendanciellement décroissants.

Le phénomène, inédit depuis plusieurs décennies par sa longueur, est multifactoriel. Le ralentissement industriel, la crise de la construction, la baisse de la consommation des ménages, l’instabilité politique, les incertitudes budgétaires et réglementaires, la hausse des coûts de transport hors énergie (salaires, matériel roulant et péages), la décarbonation de l’économie, la montée des tensions géopolitiques y contribuent.

Les flux de voyageurs ont été nettement mieux orientés. Au premier semestre de 2025, si la circulation autoroutière a stagné, les transports collectifs sont demeurés en hausse. Les déplacements à bord des réseaux urbains ont battu un nouveau record. Avec plus de sept millions de passagers en cumul annuel, la fréquentation de l’aéroport de Nantes s’est approchée de son niveau historique de 2019/2020.

1 / Démographie des entreprises de transport

Neuf nouvelles structures sur dix sont des micro-entreprises

Au premier trimestre de 2025, les créations d’entreprises ont nettement augmenté, avec 956 immatriculations (+ 28 % par rapport à la même période de l’année précédente). Comme lors des troisième et quatrième trimestres de 2024, ces nouvelles structures sont enregistrées à 91 % sous le statut de la micro-entreprise. C’est le taux le plus élevé depuis l’apparition de ce régime simplifié de travailleur indépendant en 2009.

Avec quatorze cas de défaillances lors du quatrième trimestre de 2024, la mortalité des entreprises de transport a diminué de 36 % par rapport au même trimestre de 2023 (- 5,6 %). Néanmoins, en cumul annuel, elle est en légère croissance (+ 1,6 %). La hausse a principalement concerné les entreprises de taxis et de VTC (+ 33 %), touchées par la chute des courses professionnelles due aux restrictions budgétaires des sociétés.

2 / Effectifs salariés et emploi intérimaire

L’emploi salarié est relativement dynamique, l’intérim s’effondre

À la fin du 1er trimestre de 2025, le secteur des transports et de l’entreposage comprenait 78 985 salariés hors intérim dans les Pays de la Loire, soit 1,0 % de plus qu’au même trimestre de 2024. Au niveau national, la progression des effectifs a été deux fois plus faible (+ 0,5 %). Dans l’ensemble de l’économie régionale, la décroissance de l’emploi s’est accélerée (- 0,6 % après - 0,2 % en fin d’année 2024). Les effectifs ont notamment reculé de 1,2 % dans la construction et de 3,2 % dans les activités immobilières.

Dans le secteur des transports et de l’entreposage, le travail temporaire représentait 5 021 emplois en équivalent temps plein à la fin du premier trimestre de 2025. Ce nombre est en chute de 22 % par rapport au premier trimestre de 2024. La baisse de l’intérim a été nettement moins forte dans les autres secteurs économiques ligériens (- 3,9 %). Les Pays de la Loire ne rassemblent plus que 4,2 % des effectifs intérimaires nationaux du secteur des transports, contre 4,8 % il y a un an et 4,7 % il y a deux ans.

3 / Demande d’emploi et chômage partiel

Le nombre de conducteurs sans emploi continue de croître, l’activité partielle repart à la hausse

Au cours du premier trimestre de 2025, Pôle emploi a recensé dans les Pays de la Loire 7 955 personnes postulant pour un métier de la conduite routière de marchandises (+ 6,1 % en glissement annuel). Cette croissance est due à l’évolution des règles d’actualisation, la création de nouvelles catégories de chomeurs (F et G) prévue par la loi sur le plein emploi et la conjoncture économique. Pôle emploi indique qu’il est difficile d’estimer le poids de chaque facteur.

Pendant le 1er trimestre de 2025, 7 732 heures de chômage partiel ont été consommées dans le secteur des transports. C’est une hausse de 108 % par rapport au même trimestre de 2024. En cumul annuel, le volume d’activité partielle est toutefois en baisse de 48 %. Les transports ont représenté au 1er trimestre 1,6 % de l’ensemble du recours à l’activité partielle dans les Pays de la Loire, contre 2,1 % un an auparavant.

4 / Prix de l’énergie

Les tarifs du gazole sont à leur plus bas niveau depuis 2021

En mai 2025, le prix de vente au détail du litre des carburants automobiles s’est élevé, en moyenne sur le territoire national, à 1,66 € pour le super SP95-E10 (- 10,9 % par rapport à février 2024) et à 1,55 € pour le gazole (- 9,7 %). Il est corrélé aux cours internationaux de pétrole qui ont fortement diminué au printemps, principalement sous l’effet d’une offre excédentaire des pays de l’OPEP+, amplifié par l’appréciation de l’euro.

En mai 2025, le prix du litre de gazole payé par les entreprises de transport routier (exempté de TVA) a été d’environ 1,26 € en moyenne sur l’ensemble du territoire français. Par rapport à mai 2024, il a reculé de 10,3 % pour le gazole à la pompe et de 9,4 % pour celui livré aux transporteurs par camion citerne. Il faut remonter à 2021, quelques mois avant l’invasion de l’armée russe en Ukraine, pour trouver des tarifs aussi modérés.

5 / Trafics autoroutiers

En cumul annuel, la circulation des voitures est stable, celle des PL recule pour le 28e mois de suite

En mars 2025, ASF et Cofiroute ont comptabilisé 6,84 millions de véhicules légers (motocycles, voitures et utilitaires de moins de 3,5 tonnes) aux gares de péage situées en Pays de la Loire, contre 7,16 millions douze mois plus tôt (- 4,5 %). En cumul annuel, les trafics sont stables (- 0,2 %). La stagnation intervient dans un contexte de tassement de la consommation en biens des ménages et de hausse record de leur taux d’épargne.

1,13 million de véhicules de plus de 3,5 tonnes (poids lourds et autocars) ont été recensés par ASF et Cofiroute dans les Pays de la Loire en mars 2025, représentant un recul de 1,3 % par rapport à mars 2024 (1,15 million). En cumul annuel, la circulation a décru de 1,2 %. La dernière hausse remonte à novembre 2022. La baisse est liée aux difficultés de plusieurs secteurs économiques générateurs de fret (construction, métallurgie, industrie automobile, …).

6 / Immatriculations de véhicules neufs

Sur un an, la baisse des ventes de voitures et de véhicules utilitaires s’accentue

En mai 2025, 5 401 voitures neuves ont été immatriculées dans les Pays de la Loire, en recul de 7,5 % par rapport à mai 2024. Il s’agit, en glissement annuel, du troisième mois consécutif de baisse. Sur un an, les ventes se sont repliées de 5,5 %. La baisse est la conséquence de l’attentisme des ménages et des sociétés généré par le prix élevé des voitures, la réduction des aides de l’État à l’achat de véhicules propres et un contexte économique, social et politique incertain.

Sur le marché des véhicules destinés aux transports de marchandises (utilitaires dérivés de voitures particulières, camionnettes, camions, tracteurs routiers et remorques lourdes), les immatriculations ont reculé pour le sixième mois de suite (- 3,3 % en mai 2025). En cumul annuel, le recul des ventes (- 4,5 %) est dû au ralentissement économique et à la hausse des coûts de production (liée notamment aux équipements d’assistance à la conduite imposés par l’UE).

7 / Recharge de véhicules électriques

Les Pays de la Loire demeurent sous-équipés en infrastructures de recharge

Selon le baromètre IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques) réalisé par Gireve pour le compte de l’Avere-France et du ministère en charge de l’écologie, les Pays de la Loire comportent, au 31 mai 2025, 2 584 stations de recharge ouvertes au public, 7 722 points de recharge et une puissance totale installée de 410 000 kW. En un an, ces trois nombres sont en croissance respective de 13 %, 21 % et 50 %. Les Pays de la Loire représentent environ 5 % des infrastructures nationales, soit un point de moins que le poids démographique de la région. Le contrat stratégique signé par la filière automobile et l’État en mai 2024 fixe un objectif de 400 000 points de recharge en 2030 sur l’ensemble du territoire français. Fin mai 2025, 169 000 points maillent le réseau national, soit 42 % de cet objectif.

8 / Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Dans un volume d’activités qui continue de baisser, les hydrocarbures représentent les 3/4 des flux

Au 1er trimestre de 2025, le trafic extérieur du Grand port maritime s’est élevé à 6,7 millions de tonnes (- 1,9 % par rapport au 1er trimestre de 2024). Le recul des flux a concerné trois des quatre principaux postes de trafic du port. Les vracs solides (céréales, alimentation animale, charbon, sable, …), les marchandises conteneurisées et le trafic roulier ont ainsi diminué de 17 %, 18 % et 20 % par rapport au 1er trimestre de 2024. Ces fortes baisses s’expliquent respectivement par la chute des récoltes de céréales, le ralentissement industriel et le recul des ventes de véhicules. Les vracs liquides (pétrole brut, produits raffinés et gaz naturel) se sont redressés de 3 %, grâce à la hausse des importations de GNL alimentant le terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne. En cumul annuel, le trafic extérieur du port s’est établi à 25,6 millions de tonnes (- 12 %). La part des hydrocarbures est restée stable. Les vracs liquides ont rassemblé 73 % des flux au cours des douze derniers mois, soit le même poids qu’un an auparavant.

9 / Utilisation des transports collectifs urbains

Àprès avoir battu en mars un record mensuel absolu, la fréquentation demeure bien orientée

En mai 2025, 19,2 millions de voyages ont été recensés dans les trois principaux réseaux de transports publics des Pays de la Loire (Nantes, Angers et Le Mans), en hausse de 6,8 % par rapport à mai 2024. En mars, avec 20,9 millions de voyages, le précédent record de septembre 2024 (20,4 millions) a été dépassé. En année glissante, la fréquentation s’est établie à 227,8 millions de voyages (+ 4,6 %). La croissance la plus forte a été relevée à Angers (+ 7,1 %), en relation avec l’extension du réseau de tramways. À Nantes (+ 4,8 %), la fréquentation a tiré parti des nombreux chantiers de voirie qui pénalisent la circulation automobile. L’UTPF (Union des transports publics et ferroviaires) constate également au niveau national une forte hausse du nombre de voyages (+ 7,4 % sur un an). Elle s’explique en partie par la légère décrue du télétravail. Elle est neanmoins remarquable car elle s’inscrit dans un contexte de diminution du coût d’usage de la voiture lié à la baisse du prix des carburants (cf. graphique 4.1).

10 / Qualité de service du transport ferroviaire

Contrairement à la régularité, la ponctualité du TER n’a pas dépassé en 2025 ses standards habituels

En 2025, la régularité des lignes ferroviaires gérées par la Région des Pays de la Loire et exploitées par la SNCF sous la marque TER (Transport express régional) s’est nettement redressée, après la période d’octobre 2024 à janvier 2025 où des vents violents associés à l’humidité exceptionnelle des sols avaient empêché la circulation de nombreux trains, en raison de la chute de végétaux sur les voies. Ainsi, en dehors de ces phénomènes climatiques inhabituels, entre février et mai 2025, seulement 1,5 % des 14 000 trains programmés chaque mois ont été supprimés, contre 2 % en 2023 et 2024.

Le rebond de la ponctualité du TER a été de moindre ampleur. Depuis l’amélioration des conditions climatiques, observée à partir de février 2025, la part des trains ayant eu plus de 5 minutes de retard a toutefois retrouvé sa valeur de moyen terme. Ainsi, de février à mai 2025, cette part s’est élevée à 7,3 %, contre 7,2 % pendant les douze mois de 2024 et 7,4 % en 2023. En mai, pour la première fois depuis sept mois, le taux de ponctualité dans les Pays de la Loire a été supérieur de plus d’un point à celui de la France métropolitaine (93,22 % contre 92,18 %).

11 / Trafic de voyageurs de l’aéroport de Nantes

L’aéroport enchaîne un 48e mois (soit quatre ans) de hausse de la fréquentation

Nantes Atlantique (8e aéroport métropolitain de voyageurs) a enregistré en mars 2025 un trafic commercial de 499 448 passagers (hors transit). C’est 4,9 % de plus qu’en mars 2024, soit la 48e croissance consécutive. Parmi les neuf destinations ayant drainé plus de 20 000 passagers au départ de Nantes, Lyon (+ 7,6 %), Marrakech (+ 6,4 %) et Londres (+ 4,9 %) se sont montrés les plus dynamiques. Au cours des douze derniers mois, la fréquentation de Nantes Atlantique (7,10 millions de passagers) a augmenté de 6,6 %. Pour mémoire, le record de voyageurs de l’aéroport date de la période de mars 2019 à février 2020 (7,31 millions de passagers), seize jours avant le début du premier confinement national lié à la pandémie de Covid-19. La croissance des douze derniers mois s’est appuyée sur les vols internationaux dont la clientèle a augmenté de 12,4 %. Celle des vols nationaux s’est repliée de 4,2 %.

12 / Trafic de fret de l’aéroport de Nantes

L’activité, corrélée à la production de l’avionneur Airbus, est en recul depuis plus de deux ans

Nantes Atlantique (dixième aéroport métropolitain de fret) a enregistré en mars 2025 un trafic de marchandises de 991 tonnes, en baisse de 4,3 % par rapport à mars 2024. En cumul annuel, le trafic de l’aéroport (10 854 tonnes) a été inférieur de 4,0 % à celui des douze mois précédents. Ce recul de l’activité a débuté en fin d’année 2022. Il est lié à la dépendance de l’activité fret de l’aéroport à l’industrie aéronautique. En effet, l’essentiel des flux est constitué de livraisons par l’avion cargo Béluga XL de caissons centraux de voilure de la famille des Airbus A320 (fabriqués à Bouguenais) à l’usine d’Hambourg. Longtemps confronté à un manque de main d’œuvre, l’avionneur peine désormais à se faire livrer des moteurs. Cette pénurie le conduit à réduire ses cadences de production, en dépit d’un carnet de commandes historiquement élevé. Il est prévu un retour à la normale en 2026.

Séries trimestrielles et mensuelles

Principaux indicateurs trimestriels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Entreprises de transport
Nombre d’emplois
Nombre de demandeurs d’emploi
Chômage partiel
Flux (en tonnes)
  Créations
(y c. micro-
entreprises)
Défaillances
économiques
 
Salariés
(hors intérim)
 
Intérimaires
(en équivalent
temps plein)
Coursiers
et livreurs
 
Conducteurs
sur longue
distance
Heures
consommées
 
Port
de Nantes
Saint-Nazaire
2019 T1 650 6 75 241 3 460 3 875 3 230 5 266 7 675 621
2019 T2 545 14 75 935 4 025 3 784 3 091 558 7 553 060
2019 T3 462 8 75 929 4 436 3 806 3 129 0 7 615 847
2019 T4 518 22 75 701 4 273 3 895 3 235 76 7 838 599
2020 T1 456 14 75 498 3 625 3 958 3 244 529 306 6 950 094
2020 T2 428 4 75 712 2 791 4 199 3 428 3 563 135 7 752 335
2020 T3 815 4 75 821 4 619 4 176 3 300 491 687 6 679 400
2020 T4 856 7 76 306 5 146 4 312 3 553 578 569 6 554 494
2021 T1 1 371 12 76 386 4 620 4 380 3 605 317 439 4 648 613
2021 T2 1 380 6 77 038 5 630 4 288 3 379 445 777 3 983 504
2021 T3 836 3 76 655 5 933 4 288 3 323 86 908 4 922 650
2021 T4 885 15 76 905 5 891 4 265 3 264 80 618 5 356 873
2022 T1 725 13 76 844 5 172 4 241 3 210 47 936 6 128 737
2022 T2 555 8 77 838 5 453 4 063 3 071 34 916 7 096 939
2022 T3 578 11 77 650 5 918 4 028 3 102 12 725 8 362 170
2022 T4 621 11 77 694 5 593 3 945 3 125 19 997 8 102 390
2023 T1 641 14 77 795 4 758 3 901 3 190 17 470 6 240 328
2023 T2 543 12 78 434 5 376 3 776 3 045 14 079 6 907 585
2023 T3 592 11 78 106 5 948 3 786 3 111 1 408 7 807 933
2023 T4 657 18 78 057 5 473 3 861 3 346 707 7 524 695
2024 T1 747 22 78 202 4 793 4 053 3 442 3 722 6 852 181
2024 T2 666 21 79 031 5 279 3 879 3 193 646 6 941 493
2024 T3 828 12 78 521 5 879 3 898 3 240 709 5 802 346
2024 T4 946 17 78 376 5 021 4 131 3 475 1 268 6 115 257
2025 T1 956 14 78 985 3 724 4 308 3 646 7 732 6 723 000
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : Insee, Banque de France, Urssaf, Pôle emploi, DREETS Pays de la Loire et Dares
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers trimestres sont affichées.
Principaux indicateurs mensuels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Trafic autoroutier
Immatriculations de véhicules
Infrastructures de recharge de véhicules électriques
  Véhicules
légers
(en milliers)
Véhicules
lourds
(en milliers)
Voitures
particulières
neuves
Véhicules
utilitaires
neufs
Nombre
de stations
en service
Nombre
de points
en service
Puissance
(en milliers
de kW)
2023 mai 8 815 1 129 6 243 1 937 1 828 4 790 165
2023 juin 8 511 1 273 8 402 2 844 1 924 4 884 175
2023 juillet 9 938 1 147 6 171 1 973 2 011 5 077 179
2023 août 9 509 980 5 667 1 352 2 046 5 240 182
2023 septembre 8 128 1 168 7 913 2 031 1 989 5 332 185
2023 octobre 7 919 1 218 7 426 2 076 1 997 5 390 192
2023 novembre 6 803 1 143 7 332 1 956 2 021 5 466 214
2023 décembre 7 365 992 9 152 2 533 2 060 5 589 226
2024 janvier 6 152 1 095 5 841 2 122 2 101 5 740 238
2024 février 6 314 1 111 6 668 2 242 2 136 5 914 249
2024 mars 7 161 1 148 8 450 2 332 2 162 6 091 251
2024 avril 8 017 1 183 6 809 2 139 2 218 6 267 265
2024 mai 8 530 1 096 5 838 1 745 2 291 6 399 272
2024 juin 8 216 1 130 8 276 3 157 2 268 6 412 283
2024 juillet 9 521 1 247 6 548 1 976 2 314 6 624 296
2024 août 9 930 922 4 010 1 179 2 326 6 685 304
2024 septembre 7 945 1 146 6 859 1 844 2 354 6 800 315
2024 octobre 7 954 1 253 6 957 2 075 2 388 6 859 335
2024 novembre 7 202 1 086 6 802 1 978 2 454 7 075 349
2024 décembre 7 522 1 012 9 189 2 310 2 429 7 077 358
2025 janvier 6 421 1 096 5 880 1 843 2 465 7 254 368
2025 février 6 380 1 042 6 707 1 946 2 503 7 382 374
2025 mars 6 841 1 133 7 662 2 161 2 527 7 563 382
2025 avril NA NA 6 637 2 050 2 568 7 686 404
2025 mai NA NA 5 401 1 687 2 584 7 722 410
 
Transports collectifs urbains (milliers de voyages)
Qualité de service du TER
Aéroport Nantes-Atlantique
  Réseau Irigo
(Angers)
Réseau Setram
(Le Mans)
Réseau Naolib
(Nantes)
Taux
de régularité
Taux
de ponctualité
Passagers
locaux
Fret
(en tonnes)
2023 mai 3 081 2 288 11 910 98,2 % 93,1 % 642 509 855
2023 juin 3 461 2 403 12 389 98,4 % 94,0 % 653 358 1 104
2023 juillet 2 050 1 637 11 021 98,4 % 93,3 % 710 250 876
2023 août 1 950 1 480 10 765 98,4 % 93,3 % 723 157 852
2023 septembre 3 997 2 562 13 228 98,1 % 92,6 % 663 604 997
2023 octobre 3 758 2 434 12 802 98,0 % 91,7 % 666 330 899
2023 novembre 3 802 2 526 12 349 96,3 % 85,3 % 404 323 913
2023 décembre 3 707 2 489 13 050 98,0 % 92,3 % 449 289 914
2024 janvier 3 980 2 437 12 503 97,5 % 92,9 % 373 599 989
2024 février 3 800 2 597 12 780 98,5 % 94,8 % 375 397 904
2024 mars 3 652 2 459 13 002 98,4 % 93,5 % 475 939 1 035
2024 avril 3 386 2 445 12 861 98,4 % 93,8 % 584 818 1 010
2024 mai 3 362 2 312 12 288 98,5 % 94,3 % 747 533 900
2024 juin 3 796 2 391 13 272 97,8 % 92,8 % 692 266 880
2024 juillet 2 772 1 786 11 723 98,7 % 94,0 % 711 197 781
2024 août 2 210 1 506 11 730 98,6 % 94,2 % 738 807 882
2024 septembre 4 300 2 603 13 471 98,2 % 94,1 % 682 705 907
2024 octobre 3 989 2 568 13 594 97,9 % 92,0 % 690 257 998
2024 novembre 4 019 2 355 13 410 94,2 % 87,1 % 429 680 821
2024 décembre 3 680 2 211 13 492 97,5 % 89,9 % 491 484 827
2025 janvier 4 371 2 503 13 183 96,0 % 87,4 % 390 737 923
2025 février 3 111 2 597 12 760 98,5 % 92,8 % 438 681 935
2025 mars 4 494 2 459 13 927 98,5 % 92,9 % 499 448 991
2025 avril 3 243 2 352 12 725 98,5 % 91,7 % NA NA
2025 mai 3 816 2 430 12 940 98,4 % 93,2 % NA NA
Nota bene : La donnée du réseau Setram de mai 2025 est une estimation provisoire.
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : ASF, Cofiroute, SDES (RSVéRo), Gireve, RD Angers, Setram, Semitan, Autorité de la qualité de service dans les transports, Direction générale de l’aviation civile
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers mois sont affichées.

Sources statistiques et définitions

Démographie des entreprises de transport

Les créations et défaillances d’entreprise sont celles du secteur des transports (section H de la NAF) et de ses deux principaux composants : le transport routier de marchandises (sous-classes 49.41A à 49.42Z) et le transport routier de voyageurs (sous-classes 49.31Z à 49.39B).

Les défaillances, recueillies par la Banque de France, proviennent des tribunaux de commerce et du Bodacc (Bulletin officiel d’annonces civiles et commerciales). Il faut attendre un trimestre pour obtenir, via le Bodacc, 98 % des jugements effectués au cours d’un mois donné.

Les défaillances d’entreprises couvrent l’ensemble des jugements prononçant, soit l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, soit directement la liquidation judiciaire. Elles ne tiennent pas compte de l’issue des procédures : liquidation, redressement par continuation ou reprise. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu’une partie (entre 10 % et 20 %), variable avec le temps et le secteur d’activité, de l’ensemble des cessations d’entreprises.

Emploi salarié

Les statistiques fournies par l’Urssaf (open.urssaf.fr) correspondent aux effectifs salariés des entreprises qui cotisent au régime général de protection sociale. Chaque salarié, à temps complet ou à temps partiel, compte pour un emploi. L’affiliation à la Sécurité sociale est obligatoire pour tout établissement du secteur marchand industriel et commercial, quelle que soit sa branche d’activité.

Demandeurs d’emploi dans les transports

Les statistiques des demandeurs d’emploi comptabilisent le volume moyen de personnes inscrites à Pôle emploi au cours des trois mois du trimestre considéré. Les chômeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi sont regroupés dans les catégories A (sans emploi), B (ayant exercé au cours du mois une activité réduite de 78 heures ou moins) et C (de plus de 78 heures).

Sont comptabilisés ici les demandeurs d’emploi à la recherche d’un poste de conducteur routier de marchandises quel que soit le secteur d’activité antérieur. Les conducteurs provenant d’une entreprise du compte propre y sont donc inclus, à la condition qu’ils ne postulent pas pour un autre métier.

Deux professions de la conduite routière sont distinguées :

  • les coursiers express et livreurs par tournées (généralement au volant d’un véhicule léger),

  • les conducteurs de poids lourds sur longue distance.

Chômage partiel

L’activité partielle est un outil de prévention des licenciements économiques qui permet de maintenir les salariés dans l’emploi lorsque leur entreprise fait face à des difficultés économiques conjoncturelles. La demande d’autorisation doit être effectuée auprès de l’unité territoriale de la DREETS dont relève géographiquement l’établissement en sous activité. Cette demande fait l’objet d’une décision favorable ou défavorable dans un délai de 15 jours.

Prix des carburants

Pour la composante « prix à la pompe », l’information a pour source la Direction des ressources énergétiques et minérales (Direm). Les sociétés distribuant des carburants dans les réseaux de stations service ou en grandes surfaces sont tenues de lui communiquer, chaque semaine, les prix effectivement acquittés par le consommateur final. Pour la composante « prix à la cuve », l’information est issue d’une enquête bimensuelle par sondage menée auprès des sociétés pétrolières par le Comité national routier (CNR).

Le prix du gazole payé par les entreprises de transport routier est exonéré de la TVA à 20 %. Les transporteurs exploitant des véhicules de plus de 7,5 tonnes de PTAC récupèrent également une partie de la TICPE (Taxe Intérieure sur la Consommation des Produits Énergétiques), à raison d’environ 16 € par hectolitre.

Trafics autoroutiers

Les données sont issues du comptage exhaustif des entrées et des sorties de véhicules aux gares de péage du réseau autoroutier concédé des Pays de la Loire. Ces dénombrements sont effectués par les deux exploitants présents dans la région : ASF (Autoroutes du Sud de la France) et Cofiroute.

Immatriculations de véhicules neufs

Les immatriculations de voitures particulières comprennent l’ensemble des ventes de véhicules destinés au transport de voyageurs de moins de dix places (hors motos et voiturettes). Environ la moitié des voitures neuves est achetée par des personnes morales (concessions automobiles, loueurs de véhicules, taxis, …).

Les véhicules utilitaires sont, quant à eux, conçus pour le transport de marchandises. Ils sont composés des cinq ensemble suivants : véhicules utilitaires dérivés de voitures, camionnettes, camions, remorques lourdes et tracteurs routiers.

Les données incluent les véhicules dits de démonstration, immatriculés par les concessionnaires dans le cadre d’opérations de présentation et d’essai auprès de leur clientèle, qui représentent de 5 à 10 % de l’ensemble des immatriculations neuves.

Infrastructures de recharge de véh. électriques

Les données du baromètre IRVE sont établies de façon indépendante par Gireve pour le compte du Ministère de la Transition écologique et de l’Avere-France. Le champ est celui des stations de recharge ouvertes et accessibles au public. Le baromètre ne comprend donc pas les bornes réservées à un usage exclusif d’une entreprise, des résidents d’un immeuble ou d’une maison individuelle.

Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Les statistiques sont fournies par le ministère de la Transition écologique. Elles ne comprennent pas les flux internes du port, constitués du trafic fluvio-maritime entre les différents sites de l’estuaire de la Loire.

Le vrac maritime désigne les marchandises transportées directement dans les cales et les citernes des navires, sans emballage ou arrimage. Il peut être solide (céréales, grumes, charbon, engrais, sable, minerais, ciment, …) ou liquide (pétrole, carburant, GNL, huile, …).

Fréquentation des transports collectifs urbains

La collecte des données est effectuée auprès des exploitants de Nantes, Angers et Le Mans. Ces trois réseaux représentent environ 85 % de la fréquentation des transports publics urbains en Pays de la Loire. Le nombre de voyages est celui comptabilisé ou estimé sur l’ensemble des lignes, quel que soit le type de matériel utilisé (tramway, bus classique, bus à haut niveau de service, navette fluviale, …).

Qualité de service du Transport express régional

Les indicateurs de qualité de service des lignes ferroviaires TER fournis par la direction régionale de la SNCF et mis en ligne par l’AQST (Autorité de la qualité de service dans les transports) sont de deux types. Il s’agit du nombre de trains annulés (trains dont la programmation était connue des voyageurs et dont la circulation a été supprimée sans avoir pu être annoncée avant 16 heures le jour précédent) et du nombre de trains en retard (trains arrivés plus de 5 minutes et 59 secondes après l’horaire prévu au terminus de la liaison ferroviaire).

Trafic passagers de l’aéroport Nantes Atlantique

Les statistiques mensuelles de la DGAC donnent le nombre de passagers locaux (voyageurs commençant ou terminant un déplacement à l’aéroport de Nantes). Ils se répartissent en passagers nationaux (embarquant ou débarquant d’un aéroport français) et passagers internationaux (embarquant ou débarquant en provenance d’un aéroport étranger).

Trafic de fret de l’aéroport Nantes Atlantique

Les chiffres présentés ici sont issus de l’agrégation de trois catégories de trafics :

  • le fret express qui emprunte les lignes régulières de marchandises de l’aéroport, exploitées sur des créneaux de nuit (l’activité courrier a longtemps fait partie de cette catégorie jusqu’à sa disparition à Nantes en 2003 suite à la réorganisation du schéma national de distribution de La Poste) ;

  • le fret cargo pour l’acheminement rapide et ponctuel de matériel lourd, d’animaux vivants, de denrées périssables et médicales sur des vols charters, à bord d’appareils de grande capacité ;

  • le fret mixte, entreposé et transporté dans les soutes des avions de passagers.

 

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Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire

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