La conjoncture des transports
dans les Pays de la Loire

Faits saillants du trimestre

Dans une économie régionale tournant au ralenti en liaison avec la crise politique française et les incertitudes budgétaires, fiscales et réglementaires, le secteur des transports, sensible aux politiques publiques, a été peu dynamique au cours des derniers mois.

L’atonie de la conjoncture économique s’est répercutée, en premier lieu, sur le transport de marchandises. Sous l’effet de la faiblesse de la consommation des ménages, la tendance à la baisse des frets routiers, maritimes et aériens (en cumul annuel), observée depuis presque trois ans, s’est poursuivie. Les flux de voyageurs sont demeurés mieux orientés mais une baisse de leur croissance a été enregistrée lors du printemps et de l’été.

Le renouvellement des ressources humaines et matérielles des transporteurs a manqué de vigueur. Les créations d’emplois salariés se sont accompagnées d’une chute de l’intérim. Le chômage des conducteurs et l’activité partielle ont progressé. Les achats de poids lourds neufs sont restés en berne.

1 / Démographie des entreprises de transport

La micro-entreprise continue de porter les immatriculations de nouveaux transporteurs

Au deuxième trimestre de 2025, les créations d’entreprises ont nettement augmenté, avec 851 immatriculations (+ 28 % par rapport à la même période de l’année précédente). Comme lors des trois derniers trimestres, ces nouvelles structures sont enregistrées à 91 % sous le statut de la micro-entreprise. C’est le taux le plus élevé depuis l’apparition de ce régime simplifié de travailleur indépendant en 2009.

Avec dix-neuf cas de défaillances lors du 2e trimestre de 2025, la mortalité des entreprises de transport a diminué de 10 % par rapport au même trimestre de 2024. En cumul annuel, elle est en recul de 14 %. La baisse a concerné toutes les composantes du secteur, à l’exception des taxis et VTC (+ 18 %), touchés par la chute des courses professionnelles due aux restrictions budgétaires des sociétés.

2 / Effectifs salariés et emploi intérimaire

L’emploi salarié est dynamique, la baisse de l’intérim perdure

À la fin du 2e trimestre de 2025, le secteur des transports et de l’entreposage comprenait 80 021 salariés hors intérim dans les Pays de la Loire (nouveau record absolu), soit 1,2 % de plus qu’au même trimestre de 2024. Au niveau national, la progression des effectifs a été deux fois plus faible (+ 0,6 %). Dans l’ensemble de l’économie régionale, l’emploi s’est tassé (- 0,3 %) pour le troisième trimestre consécutif. Les effectifs ont notamment reculé de 1,1 % dans la construction et de 3,0 % dans les activités immobilières.

Dans le secteur des transports et de l’entreposage, le travail temporaire représentait 4 481 emplois en équivalent temps plein à la fin du deuxième trimestre de 2025. Ce nombre est en chute de 15 % par rapport au deuxième trimestre de 2024. La baisse de l’intérim a été trois fois moins forte dans les autres secteurs économiques ligériens (- 5,3 %). Les Pays de la Loire ne rassemblent plus que 4,5 % des effectifs intérimaires nationaux du secteur des transports, contre 4,8 % il y a un an et 4,9 % il y a deux ans.

3 / Demande d’emploi et chômage partiel

Le nombre de conducteurs sans emploi et l’activité partielle continuent d’augmenter

Au cours du 2e trimestre de 2025, Pôle emploi a recensé en Pays de la Loire 7 625 personnes postulant pour un métier de la conduite routière de marchandises (+ 7,8 % en glissement annuel). Cette croissance est due à la simplification de l’actualisation des personnes sans emploi non indemnisées, la création de nouvelles catégories de chomeurs (F et G) et la conjoncture économique. Pôle emploi indique qu’il est difficile d’estimer le poids de ces trois facteurs.

Pendant le 2e trimestre de 2025, 14 282 heures de chômage partiel ont été consommées dans le secteur des transports. C’est vingt-deux fois plus (+ 2 112 %) qu’au même trimestre de 2024. En cumul annuel, le volume d’activité partielle est en hausse de 270 %. Les transports ont représenté au 2e trimestre 7,2 % de l’ensemble du recours à l’activité partielle dans les Pays de la Loire, contre seulement 0,4 % un an auparavant.

4 / Prix de l’énergie

Les tarifs du gazole et du sans-plomb demeurent bon marché

En août 2025, le prix de vente au détail du litre des carburants automobiles s’est élevé, en moyenne sur le territoire national, à 1,67 € pour le super SP95-E10 (- 4,7 % par rapport à août 2024) et à 1,60 € pour le gazole (- 2,7 %). Ces tarifs ont légèrement augmenté au début de l’été, mais sont inférieurs de presque cinquante centimes d’euros à ceux en vigueur en juin 2022 au cœur de la crise énergétique mondiale. La baisse est alimentée par le recul des cours du pétrole et le renforcement de l’euro par rapport au dollar.

En août 2025, le prix du litre de gazole payé par les entreprises de transport routier (exempté de TVA) a été d’environ 1,31 € en moyenne sur l’ensemble du territoire français. Par rapport à août 2024, il a reculé de 2,9 % pour le gazole à la pompe et de 3,0 % pour celui livré aux transporteurs par camion citerne. Le Comité national routier indique que, si le coût du gazole a baissé de 9,5 % sur un an, les autres postes (salaires, financement des véhicules, …) ont progressé de 2,8 %.

5 / Trafics autoroutiers

En juin, la météorologie et les grèves de la SNCF ont dopé la circulation

En juin 2025, ASF et Cofiroute ont comptabilisé 8,95 millions de véhicules légers (motocycles, voitures et utilitaires de moins de 3,5 tonnes) aux gares de péage situées en Pays de la Loire, contre 8,22 millions douze mois plus tôt (+ 9,0 %). Cette hausse est la plus importante depuis trois ans. Elle s’explique par une météo propice aux déplacements de loisirs et par plusieurs journées de grève à la SNCF. En cumul annuel, les trafics se sont accrus de 1,3 %.

1,17 million de véhicules de plus de 3,5 tonnes (poids lourds et autocars) ont été recensés par ASF et Cofiroute dans les Pays de la Loire en juin 2025, représentant une hausse de 3,2 % par rapport à juin 2024 (1,13 million). Elle s’explique là aussi par un report sur la route de marchandises qui auraient circulées sur voies ferrées sans les mouvements sociaux. En cumul annuel, la circulation a décru de 0,6 %. La baisse est liée à l’atonie de la consommation.

6 / Immatriculations de véhicules neufs

Sur un an, les ventes de voitures et de véhicules utilitaires sont en forte baisse

En août 2025, 4 111 voitures neuves ont été immatriculées dans les Pays de la Loire, en hausse de 2,5 % par rapport à août 2024. Cette progression intervient après cinq mois de reculs consécutifs. Sur un an, les ventes se sont repliées de 5,6 %. La baisse est la conséquence de la frilosité des ménages et des sociétés générée par le prix élevé des voitures, les fluctuations des aides gouvernementales à l’achat de véhicules propres et un contexte économique, social et politique mouvant.

Sur le marché des véhicules destinés aux transports de marchandises, les immatriculations ont reculé pour la huitième fois au cours des neuf derniers mois (- 14 % en août 2025). En cumul annuel, la chute des ventes est de 9,2 %, dont - 20 % pour les tracteurs routiers et - 23 % pour les remorques lourdes. Elle est due au ralentissement économique et à la hausse des tarifs des constructeurs (liée notamment aux équipements d’assistance à la conduite imposés par l’Union Européenne).

7 / Recharge de véhicules électriques

Les Pays de la Loire demeurent sous-équipés en infrastructures de recharge

Selon le baromètre IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques) réalisé par Gireve pour le compte de l’Avere-France et du ministère en charge de l’écologie, les Pays de la Loire comportent, au 31 août 2025, 2 663 stations de recharge ouvertes au public, 8 134 points de recharge et une puissance totale installée de 439 000 kW. En un an, ces trois nombres sont en croissance respective de 14 %, 22 % et 44 %. Les Pays de la Loire représentent environ 5 % des infrastructures nationales, soit un point de moins que le poids démographique de la région. Le contrat stratégique signé par la filière automobile et l’État en mai 2024 fixe un objectif de 400 000 points de recharge en 2030 sur l’ensemble du territoire français. Fin août 2025, 177 000 points maillent le réseau national, soit 44 % de cet objectif.

8 / Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

En glissement trimestriel comme annuel, tous les postes de trafic reculent

Au 2e trimestre de 2025, le trafic extérieur du Grand port maritime s’est élevé à 6,4 millions de tonnes (- 8,5 % par rapport au 2e trimestre de 2024). Le recul des flux a concerné les quatre principaux postes de trafic du port. Les vracs liquides (pétrole brut, produits raffinés et gaz naturel), les vracs solides (céréales, alimentation animale, charbon, sable, …), les marchandises conteneurisées et le trafic roulier ont ainsi diminué de 11 %, 0,3 %, 7 % et 13 % par rapport au deuxième trimestre de 2024. Ces baisses s’expliquent respectivement par la décarbonation de l’économie et du parc automobile, la chute de la récolte de céréales de 2024, le ralentissement industriel et le recul des ventes de véhicules. En cumul annuel, le trafic extérieur du port s’est établi à 25,0 millions de tonnes (- 14 %). Là encore, les quatre postes de trafic ont reculé (de - 10 à - 16 %). La part des hydrocarbures a légèrement diminué. Les vracs liquides ont ainsi rassemblé 73 % des flux au cours des douze derniers mois, contre 71 % an auparavant.

9 / Utilisation des transports collectifs urbains

Malgré un net ralentissement au cours de l’été, la fréquentation demeure bien orientée

En août 2025, 15,5 millions de voyages ont été recensés dans les trois principaux réseaux de transports publics des Pays de la Loire (Nantes, Angers et Le Mans), en hausse de 0,4 % par rapport à août 2024. En juin (- 2,4 %) et en juillet (- 0,9 %), un recul multifactoriel de la fréquentation a été relevé. Il provient des mouvements sociaux ayant perturbé en juin la circulation des bus et des tramways, de la diminution du coût d’usage de la voiture liée au bas prix des carburants (cf. graphique 4.1) et enfin de la météorologie pluvieuse de l’été de 2024 qui avait favorisé le tourisme urbain. En année glissante, la fréquentation s’est établie à 226,9 millions de voyages (+ 2,3 %). La croissance la plus forte a été relevée à Angers (+ 3,6 %), en relation avec l’extension du réseau de tramways. À Nantes (+ 3,2 %), la fréquentation a tiré parti des chantiers de voirie qui pénalisent la circulation automobile. Le recul de la fréquentation sur le réseau du Mans (- 4,5 %) est lié à des arrêts des lignes T1 et T2 (partiels dans l’année et total entre le 21 juillet et le 17 août) visant à rallonger les quais en vue de la mise en service de tramways de grande capacité.

10 / Qualité de service du transport ferroviaire

La régularité et la ponctualité du TER se sont redressées au cours de l’été

Après un mois de juin où les grèves de cheminots avaient provoqué l’annulation de 2,7 % des trains programmés, la régularité des lignes ferroviaires gérées par la Région des Pays de la Loire et exploitées par la SNCF sous la marque TER (Transport express régional) s’est nettement améliorée. Ainsi, en août dernier, seulement 1,0 % des 13 500 trains programmés au cours du mois ont été supprimés, contre 1,6 % en août 2023 et 1,4 % en août 2024. Ce taux est le plus bas des trente derniers mois.

Un rebond de la ponctualité du TER a également été observé lors de l’été de 2025. En août, la part des trains ayant eu plus de 5 minutes de retard s’est élevée à 5,6 %, contre 6,7 % en août 2023 et 5,8 % en août 2024. Elle a été nettement inférieure à celle de certaines régions (11,8 % en Nouvelle-Aquitaine et 15,1 % en Occitanie) et de l’ensemble de l’Hexagone (7,9 %). Le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la loire et Normandie) est traditionnellement le territoire où la qualité de service du TER est la meilleure.

11 / Trafic de voyageurs de l’aéroport de Nantes

La fréquentation a décélerré au printemps de 2025 mais, en cumul annuel, se rapproche de son record

Nantes Atlantique (8e aéroport métropolitain de voyageurs) a enregistré en juin 2025 un trafic commercial de 708 047 passagers (hors transit). C’est 2,3 % de plus qu’en juin 2024. En mai, après quarante-neuf croissances mensuelles consécutives (soit quatre ans et un mois), la fréquentation avait reculé (- 4,2 %). En juin, parmi les neuf destinations ayant drainé plus de 20 000 passagers au départ de Nantes, Palma de Majorque (+ 18 %), Barcelone (+ 14 %) et Marrakech (+ 11 %) se sont montrés les plus dynamiques. Au cours des douze derniers mois, la fréquentation de Nantes Atlantique (7,18 millions de passagers) a augmenté de 4,5 %. Pour mémoire, le record de voyageurs de l’aéroport date de la période de mars 2019 à février 2020 (7,31 millions de passagers), seize jours avant le début du premier confinement national lié à la pandémie de Covid-19. La croissance des douze derniers mois s’est appuyée sur les vols internationaux dont la clientèle a augmenté de 9,2 %. Celle des vols nationaux s’est repliée de 4,6 %.

12 / Trafic de fret de l’aéroport de Nantes

L’activité, corrélée à la production de l’avionneur Airbus, est en cours de reprise

Nantes Atlantique (dixième aéroport métropolitain de fret) a enregistré en juin 2025 un trafic de marchandises de 943 tonnes, en hausse de 7,2 % par rapport à juin 2024. En cumul annuel, le trafic de l’aéroport (10 774 tonnes) a été inférieur de 3,6 % à celui des douze mois précédents. Ce recul de l’activité a débuté en fin d’année 2022. Il est lié à la dépendance de l’activité fret de l’aéroport à l’industrie aéronautique. En effet, l’essentiel des flux est constitué de livraisons par l’avion cargo Béluga XL de caissons centraux de voilure de la famille des Airbus A320 (fabriqués à Bouguenais) à l’usine d’Hambourg. L’avionneur a longtemps été confronté à une pénurie de main d’œuvre puis de moteurs, qui la conduit à réduire ses cadences de production, en dépit d’un carnet de commandes très élevé. Ces difficultés d’approvisionnement se réduisent mais le retour à la normale n’est prévu qu’en 2026.

Séries trimestrielles et mensuelles

Principaux indicateurs trimestriels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Entreprises de transport
Nombre d’emplois
Nombre de demandeurs d’emploi
Chômage partiel
Flux (en tonnes)
  Créations
(y c. micro-
entreprises)
Défaillances
économiques
 
Salariés
(hors intérim)
 
Intérimaires
(en équivalent
temps plein)
Coursiers
et livreurs
 
Conducteurs
sur longue
distance
Heures
consommées
 
Port
de Nantes
Saint-Nazaire
2019 T2 545 14 75 926 4 025 3 784 3 091 558 7 553 060
2019 T3 462 8 75 920 4 436 3 806 3 129 0 7 615 847
2019 T4 518 22 75 694 4 273 3 895 3 235 76 7 838 599
2020 T1 456 14 75 488 3 625 3 958 3 244 529 306 6 950 094
2020 T2 428 4 75 702 2 791 4 199 3 428 3 563 135 7 752 335
2020 T3 815 4 75 810 4 619 4 176 3 300 491 687 6 679 400
2020 T4 856 7 76 298 5 146 4 312 3 553 578 569 6 554 494
2021 T1 1 371 12 76 375 4 620 4 380 3 605 317 439 4 648 613
2021 T2 1 380 6 77 024 5 630 4 288 3 379 445 777 3 983 504
2021 T3 836 3 76 642 5 933 4 288 3 323 86 908 4 922 650
2021 T4 885 15 76 893 5 891 4 265 3 264 80 618 5 356 873
2022 T1 725 13 76 846 5 172 4 241 3 210 47 936 6 128 737
2022 T2 555 8 77 844 5 453 4 063 3 071 34 916 7 096 939
2022 T3 578 11 77 669 5 918 4 028 3 102 12 725 8 362 170
2022 T4 621 11 77 717 5 593 3 945 3 125 19 997 8 102 390
2023 T1 641 14 77 822 4 758 3 901 3 190 17 470 6 240 328
2023 T2 543 12 78 466 5 376 3 776 3 045 14 079 6 907 585
2023 T3 592 11 78 155 5 948 3 786 3 111 1 408 7 807 933
2023 T4 657 18 78 100 5 473 3 861 3 346 707 7 524 695
2024 T1 747 22 78 243 4 793 4 053 3 442 3 722 6 852 181
2024 T2 666 21 79 064 5 279 3 879 3 193 646 6 941 493
2024 T3 828 12 78 553 5 879 3 898 3 240 709 5 802 346
2024 T4 946 17 78 393 5 021 4 131 3 475 1 268 6 115 257
2025 T1 937 14 79 115 3 724 4 308 3 646 7 732 6 723 000
2025 T2 851 19 80 021 4 481 4 122 3 503 14 282 6 352 000
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : Insee, Banque de France, Urssaf, Pôle emploi, DREETS Pays de la Loire et Dares
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers trimestres sont affichées.
Principaux indicateurs mensuels du secteur des transports dans les Pays de la Loire
 
Trafic autoroutier
Immatriculations de véhicules
Infrastructures de recharge de véhicules électriques
  Véhicules
légers
(en milliers)
Véhicules
lourds
(en milliers)
Voitures
particulières
neuves
Véhicules
utilitaires
neufs
Nombre
de stations
en service
Nombre
de points
en service
Puissance
(en milliers
de kW)
2023 août 9 509 980 5 667 1 352 2 046 5 240 182
2023 septembre 8 128 1 168 7 913 2 031 1 989 5 332 185
2023 octobre 7 919 1 218 7 426 2 076 1 997 5 390 192
2023 novembre 6 803 1 143 7 332 1 956 2 021 5 466 214
2023 décembre 7 365 992 9 152 2 533 2 060 5 589 226
2024 janvier 6 152 1 095 5 841 2 122 2 101 5 740 238
2024 février 6 314 1 111 6 668 2 242 2 136 5 914 249
2024 mars 7 161 1 148 8 450 2 332 2 162 6 091 251
2024 avril 8 017 1 183 6 809 2 139 2 218 6 267 265
2024 mai 8 530 1 096 5 838 1 745 2 291 6 399 272
2024 juin 8 216 1 130 8 276 3 157 2 268 6 412 283
2024 juillet 9 521 1 247 6 548 1 976 2 314 6 624 296
2024 août 9 930 922 4 010 1 179 2 326 6 685 304
2024 septembre 7 945 1 146 6 859 1 844 2 354 6 800 315
2024 octobre 7 954 1 253 6 957 2 075 2 388 6 859 335
2024 novembre 7 202 1 086 6 802 1 978 2 454 7 075 349
2024 décembre 7 522 1 012 9 189 2 310 2 429 7 077 358
2025 janvier 6 421 1 096 5 880 1 843 2 465 7 254 368
2025 février 6 380 1 042 6 707 1 946 2 503 7 382 374
2025 mars 6 841 1 133 7 662 2 161 2 527 7 563 382
2025 avril 8 319 1 164 6 637 2 050 2 568 7 686 404
2025 mai 8 253 1 067 5 401 1 687 2 584 7 722 410
2025 juin 8 952 1 167 8 186 2 249 2 606 7 784 423
2025 juillet NA NA 5 182 1 993 2 637 8 039 431
2025 août NA NA 4 111 1 018 2 663 8 134 439
 
Transports collectifs urbains (milliers de voyages)
Qualité de service du TER
Aéroport Nantes-Atlantique
  Réseau Irigo
(Angers)
Réseau Setram
(Le Mans)
Réseau Naolib
(Nantes)
Taux
de régularité
Taux
de ponctualité
Passagers
locaux
Fret
(en tonnes)
2023 août 1 950 1 480 10 765 98,4 % 93,3 % 723 157 852
2023 septembre 3 997 2 562 13 228 98,1 % 92,6 % 663 604 997
2023 octobre 3 758 2 434 12 802 98,0 % 91,7 % 666 330 899
2023 novembre 3 802 2 526 12 349 96,3 % 85,3 % 404 323 913
2023 décembre 3 707 2 489 13 050 98,0 % 92,3 % 449 289 914
2024 janvier 3 980 2 437 12 503 97,5 % 92,9 % 373 599 989
2024 février 3 800 2 597 12 780 98,5 % 94,8 % 375 397 904
2024 mars 3 652 2 459 13 002 98,4 % 93,5 % 475 939 1 035
2024 avril 3 386 2 445 12 861 98,4 % 93,8 % 584 818 1 010
2024 mai 3 362 2 312 12 288 98,5 % 94,3 % 747 533 900
2024 juin 3 796 2 391 13 272 97,8 % 92,8 % 692 266 880
2024 juillet 2 772 1 786 11 723 98,7 % 94,0 % 711 197 781
2024 août 2 210 1 506 11 730 98,6 % 94,2 % 738 807 882
2024 septembre 4 300 2 603 13 471 98,2 % 94,1 % 682 705 907
2024 octobre 3 989 2 568 13 594 97,9 % 92,0 % 690 257 998
2024 novembre 4 019 2 355 13 410 94,2 % 87,1 % 429 680 821
2024 décembre 3 680 2 211 13 492 97,5 % 89,9 % 491 484 827
2025 janvier 4 371 2 503 13 183 96,0 % 87,4 % 390 737 923
2025 février 3 111 2 597 12 760 98,5 % 92,8 % 438 681 935
2025 mars 4 494 2 459 13 927 98,5 % 92,9 % 499 448 991
2025 avril 3 243 2 179 12 725 98,5 % 91,7 % 678 341 919
2025 mai 3 816 2 282 12 940 98,4 % 93,2 % 716 242 844
2025 juin 3 863 2 174 12 949 97,3 % 89,5 % 708 047 943
2025 juillet 2 696 1 474 11 965 98,0 % 91,8 % NA NA
2025 août 2 165 1 272 12 077 99,0 % 94,4 % NA NA
NA : donnée non disponible (not available)
Sources : ASF, Cofiroute, SDES (RSVéRo), Gireve, RD Angers, Setram, Semitan, Autorité de la qualité de service dans les transports, Direction générale de l’aviation civile
Pour ne pas alourdir le tableau, seules les données des vingt-cinq derniers mois sont affichées.

Sources statistiques et définitions

Démographie des entreprises de transport

Les créations et défaillances d’entreprise sont celles du secteur des transports (section H de la NAF) et de ses deux principaux composants : le transport routier de marchandises (sous-classes 49.41A à 49.42Z) et le transport routier de voyageurs (sous-classes 49.31Z à 49.39B).

Les défaillances, recueillies par la Banque de France, proviennent des tribunaux de commerce et du Bodacc (Bulletin officiel d’annonces civiles et commerciales). Il faut attendre un trimestre pour obtenir, via le Bodacc, 98 % des jugements effectués au cours d’un mois donné.

Les défaillances d’entreprises couvrent l’ensemble des jugements prononçant, soit l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, soit directement la liquidation judiciaire. Elles ne tiennent pas compte de l’issue des procédures : liquidation, redressement par continuation ou reprise. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu’une partie (entre 10 % et 20 %), variable avec le temps et le secteur d’activité, de l’ensemble des cessations d’entreprises.

Emploi salarié

Les statistiques fournies par l’Urssaf (open.urssaf.fr) correspondent aux effectifs salariés des entreprises qui cotisent au régime général de protection sociale. Chaque salarié, à temps complet ou à temps partiel, compte pour un emploi. L’affiliation à la Sécurité sociale est obligatoire pour tout établissement du secteur marchand industriel et commercial, quelle que soit sa branche d’activité.

Demandeurs d’emploi dans les transports

Les statistiques des demandeurs d’emploi comptabilisent le volume moyen de personnes inscrites à Pôle emploi au cours des trois mois du trimestre considéré. Les chômeurs tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi sont regroupés dans les catégories A (sans emploi), B (ayant exercé au cours du mois une activité réduite de 78 heures ou moins) et C (de plus de 78 heures).

Sont comptabilisés ici les demandeurs d’emploi à la recherche d’un poste de conducteur routier de marchandises quel que soit le secteur d’activité antérieur. Les conducteurs provenant d’une entreprise du compte propre y sont donc inclus, à la condition qu’ils ne postulent pas pour un autre métier.

Deux professions de la conduite routière sont distinguées :

  • les coursiers express et livreurs par tournées (généralement au volant d’un véhicule léger),

  • les conducteurs de poids lourds sur longue distance.

Chômage partiel

L’activité partielle est un outil de prévention des licenciements économiques qui permet de maintenir les salariés dans l’emploi lorsque leur entreprise fait face à des difficultés économiques conjoncturelles. La demande d’autorisation doit être effectuée auprès de l’unité territoriale de la DREETS dont relève géographiquement l’établissement en sous activité. Cette demande fait l’objet d’une décision favorable ou défavorable dans un délai de 15 jours.

Prix des carburants

Pour la composante « prix à la pompe », l’information a pour source la Direction des ressources énergétiques et minérales (Direm). Les sociétés distribuant des carburants dans les réseaux de stations service ou en grandes surfaces sont tenues de lui communiquer, chaque semaine, les prix effectivement acquittés par le consommateur final. Pour la composante « prix à la cuve », l’information est issue d’une enquête bimensuelle par sondage menée auprès des sociétés pétrolières par le Comité national routier (CNR).

Le prix du gazole payé par les entreprises de transport routier est exonéré de la TVA à 20 %. Les transporteurs exploitant des véhicules de plus de 7,5 tonnes de PTAC récupèrent également une partie de la TICPE (Taxe Intérieure sur la Consommation des Produits Énergétiques), à raison d’environ 16 € par hectolitre.

Trafics autoroutiers

Les données sont issues du comptage exhaustif des entrées et des sorties de véhicules aux gares de péage du réseau autoroutier concédé des Pays de la Loire. Ces dénombrements sont effectués par les deux exploitants présents dans la région : ASF (Autoroutes du Sud de la France) et Cofiroute.

Immatriculations de véhicules neufs

Les immatriculations de voitures particulières comprennent l’ensemble des ventes de véhicules destinés au transport de voyageurs de moins de dix places (hors motos et voiturettes). Environ la moitié des voitures neuves est achetée par des personnes morales (concessions automobiles, loueurs de véhicules, taxis, …).

Les véhicules utilitaires sont, quant à eux, conçus pour le transport de marchandises. Ils sont composés des cinq ensemble suivants : véhicules utilitaires dérivés de voitures, camionnettes, camions, remorques lourdes et tracteurs routiers.

Les données incluent les véhicules dits de démonstration, immatriculés par les concessionnaires dans le cadre d’opérations de présentation et d’essai auprès de leur clientèle, qui représentent de 5 à 10 % de l’ensemble des immatriculations neuves.

Infrastructures de recharge de véh. électriques

Les données du baromètre IRVE sont établies de façon indépendante par Gireve pour le compte du Ministère de la Transition écologique et de l’Avere-France. Le champ est celui des stations de recharge ouvertes et accessibles au public. Le baromètre ne comprend donc pas les bornes réservées à un usage exclusif d’une entreprise, des résidents d’un immeuble ou d’une maison individuelle.

Trafic du port de Nantes Saint-Nazaire

Les statistiques sont fournies par le ministère de la Transition écologique. Elles ne comprennent pas les flux internes du port, constitués du trafic fluvio-maritime entre les différents sites de l’estuaire de la Loire.

Le vrac maritime désigne les marchandises transportées directement dans les cales et les citernes des navires, sans emballage ou arrimage. Il peut être solide (céréales, grumes, charbon, engrais, sable, minerais, ciment, …) ou liquide (pétrole, carburant, GNL, huile, …).

Fréquentation des transports collectifs urbains

La collecte des données est effectuée auprès des exploitants de Nantes, Angers et Le Mans. Ces trois réseaux représentent environ 85 % de la fréquentation des transports publics urbains en Pays de la Loire. Le nombre de voyages est celui comptabilisé ou estimé sur l’ensemble des lignes, quel que soit le type de matériel utilisé (tramway, bus classique, bus à haut niveau de service, navette fluviale, …).

Qualité de service du Transport express régional

Les indicateurs de qualité de service des lignes ferroviaires TER fournis par la direction régionale de la SNCF et mis en ligne par l’AQST (Autorité de la qualité de service dans les transports) sont de deux types. Il s’agit du nombre de trains annulés (trains dont la programmation était connue des voyageurs et dont la circulation a été supprimée sans avoir pu être annoncée avant 16 heures le jour précédent) et du nombre de trains en retard (trains arrivés plus de 5 minutes et 59 secondes après l’horaire prévu au terminus de la liaison ferroviaire).

Trafic passagers de l’aéroport Nantes Atlantique

Les statistiques mensuelles de la DGAC donnent le nombre de passagers locaux (voyageurs commençant ou terminant un déplacement à l’aéroport de Nantes). Ils se répartissent en passagers nationaux (embarquant ou débarquant d’un aéroport français) et passagers internationaux (embarquant ou débarquant en provenance d’un aéroport étranger).

Trafic de fret de l’aéroport Nantes Atlantique

Les chiffres présentés ici sont issus de l’agrégation de trois catégories de trafics :

  • le fret express qui emprunte les lignes régulières de marchandises de l’aéroport, exploitées sur des créneaux de nuit (l’activité courrier a longtemps fait partie de cette catégorie jusqu’à sa disparition à Nantes en 2003 suite à la réorganisation du schéma national de distribution de La Poste) ;

  • le fret cargo pour l’acheminement rapide et ponctuel de matériel lourd, d’animaux vivants, de denrées périssables et médicales sur des vols charters, à bord d’appareils de grande capacité ;

  • le fret mixte, entreposé et transporté dans les soutes des avions de passagers.

 

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Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire

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