La commercialisation des logements neufs au 1er trimestre 2018 en Pays de la Loire

Le marché de la Loire Atlantique en forte baisse pour les ventes d’appartements et de maisons

Sur le marché du collectif, les ventes d’appartements connaissent une forte baisse au premier trimestre 2018 (-23,8 %). Baisse qui est moins forte pour les mises en vente (-4,2 %). Cette baisse fait suite à une première correction des ventes sur le dernier trimestre 2017 mais qui était bien moins forte (-6,6 %), c’est par ailleurs la plus forte baisse des ventes enregistrée depuis le premier trimestre 2013.

Sur les 12 derniers mois, le volume de ventes d’appartements, bien qu’en baisse (-2,9 %), se maintient toutefois à un volume élevé, avec plus de 6 500 appartements vendus. Sur cette même période, les prix enregistrent une légère baisse de 0,8 %.

Sur les 12 derniers mois, cette baisse des ventes s’explique par une forte baisse sur la Loire Atlantique (-9 %). Les ventes sur les autres départements sont en hausse, à l’exception de la Sarthe mais ce département pèse marginalement sur le marché du logement collectif ligérien.

Sur le marché de l’individuel, les ventes de maison connaissent une stabilité au premier trimestre 2018 (-2,1 %).

Sur les 12 derniers mois, le volume de ventes de maisons baisse de plus de 5 %, alors que les mises en vente baissent elle de 12,5 %. Cette baisse des ventes s’explique là aussi par l’orientation du marché de la Loire Atlantique essentiellement, alors que les ventes restent en forte hausse sur le Maine-et-Loire et la Vendée.

Les chiffres clefs

L’investissement locatif

L’évolution des prix

Commercialisation des appartements par EPCI

Les chiffres clefs

L’investissement locatif

L’évolution des prix

Commercialisation des maisons par EPCI

La source ECLN

L’enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) est réalisée chaque trimestre à partir des informations sur les permis de construire issues de la base Sit@del2. Ces informations sont complétées par des projets immobiliers connus au travers de la presse, d’internet ou d’autres éléments publicitaires. Les promoteurs immobiliers sont interrogés sur les caractéristiques et la commercialisation éventuelle de leur projet.

Consultez la méthodologie de l’enquête

Le zonage “A/B/C”

Le zonage A/B/C s’appuie sur des critères statistiques liés aux dynamiques territoriales (évolution démographie, etc.), à la tension des marchés locaux et aux niveaux de loyers et de prix.

Zone A bis : comprend Paris et 76 communes des Yvelines, des Hauts de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise ;

Zone A : agglomération de Paris (hors zone A bis), la Côte d’Azur, la partie française de l’agglomération genevoise, certaines agglomérations ou communes où les loyers et les prix des logements sont très élevés ;

Zone B1 : comprend certaines grandes agglomérations dont les loyers et le prix des logements sont élevés, une partie de la grande couronne parisienne non située en zone A bis ou A, quelques villes chères, les départements d’outre-mer ;

Zone B2 : villes-centre de certaines grandes agglomérations, grande couronne autour de Paris non située en zone A bis, A et B1, certaines communes où les loyers et les prix des logements sont assez élevés, communes de Corse non situées en zones A ou B1 ;

Zone C : reste du territoire.