La commercialisation des logements neufs au 4ème trimestre 2018 en Pays de la Loire

Malgré une forte baisse, 2018 est la 3ème meilleure année pour les ventes d’appartements depuis 20 ans

Sur le marché du collectif, 1 511 appartements ont été vendus au 4ème trimestre 2018, soit 19,3 % de moins qu’au quatrième trimestre 2017. C’est le 5ème trimestre de suite pour lequel on observe une baisse des ventes de logements. A l’inverse on constate une progression des mises en vente ce trimestre (+2,8 % pour 1 044 mises en vente) pour le 2ème trimestre d’affilé.

Sur 2018, le volume de ventes d’appartements chute de 16,6 %. Si la baisse est forte, avec 5 762 ventes sur l’année, 2018 reste toutefois la 3ème meilleure année pour les ventes d’appartements depuis 20 ans derrière 2016 et 2017. Sur cette même période, les prix de vente au m² restent stables à 3 574 euros du m².

Sur 2018, la baisse des ventes s’explique essentiellement par le marché de la Loire Atlantique qui enregistre une correction de 28,7 %. Les ventes sur le Maine et Loire continuent en revanche de croître, portées par l’investissement locatif. Les prix de vente des appartements au m² continuent d’augmenter en Loire-Atlantique (+1 %).

Sur le marché de l’individuel, 138 maisons ont été vendues au quatrième trimestre 2018, contre 150 au quatrième trimestre 2017.

Sur 2018, 577 maisons ont été vendues, soit une hausse de 4,2 % sur un an, alors que les mises en vente baissent elles de 12,4 %. Cette hausse des ventes s’explique par l’orientation du marché du Maine et Loire, alors que l’on enregistre de fortes baisses sur la Loire-Atlantique et la Vendée.

Les chiffres clefs

L’investissement locatif

L’évolution des prix

Commercialisation des appartements par EPCI

Les chiffres clefs

L’investissement locatif

L’évolution des prix

Commercialisation des maisons par EPCI

La source ECLN

L’enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) est réalisée chaque trimestre à partir des informations sur les permis de construire issues de la base Sit@del2. Ces informations sont complétées par des projets immobiliers connus au travers de la presse, d’internet ou d’autres éléments publicitaires. Les promoteurs immobiliers sont interrogés sur les caractéristiques et la commercialisation éventuelle de leur projet.

Consultez la méthodologie de l’enquête

Le zonage “A/B/C”

Le zonage A/B/C s’appuie sur des critères statistiques liés aux dynamiques territoriales (évolution démographie, etc.), à la tension des marchés locaux et aux niveaux de loyers et de prix.

Zone A bis : comprend Paris et 76 communes des Yvelines, des Hauts de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise ;

Zone A : agglomération de Paris (hors zone A bis), la Côte d’Azur, la partie française de l’agglomération genevoise, certaines agglomérations ou communes où les loyers et les prix des logements sont très élevés ;

Zone B1 : comprend certaines grandes agglomérations dont les loyers et le prix des logements sont élevés, une partie de la grande couronne parisienne non située en zone A bis ou A, quelques villes chères, les départements d’outre-mer ;

Zone B2 : villes-centre de certaines grandes agglomérations, grande couronne autour de Paris non située en zone A bis, A et B1, certaines communes où les loyers et les prix des logements sont assez élevés, communes de Corse non situées en zones A ou B1 ;

Zone C : reste du territoire.