Observation, études et statistiques

La situation des transports
en Pays de la Loire

Synthèse – Après + 0,9 % en 2016 et + 0,5 % en 2017, la reprise de l’emploi s’est nettement accélérée en 2018 (+ 2,9 %)

Dans les Pays de la Loire, 73 200 salariés étaient recensés dans le secteur des transports et de l’entreposage au 31 décembre 2018, en hausse de 2,9 % par rapport à l’année précédente, soit un gain net de deux mille emplois en douze mois. Cette augmentation est la deuxième plus élevée depuis le début du suivi statistique de l’emploi salarié par l’Acoss en 2003 (après celle de 4,4 % en 2007). Elle est supérieure de deux points à la tendance de moyen terme, les effectifs régionaux du secteur ayant peu progressé entre 2003 et 2018 (+ 13,7 % soit une croissance moyenne de 0,9 % par an).

La hausse des effectifs en 2018 est la conséquence de la bonne tenue de la conjoncture économique, caractérisée par la vigueur de la demande en services de transport, la baisse du taux de chômage régional et des taux d’intérêt historiquement bas. La situation du marché du travail dans les Pays de la Loire est nettement meilleure qu’au niveau national où, après une baisse continue des effectifs pendant la crise économique mondiale des années 2008 à 2012, le nombre de salariés dans les transports et l’entreposage n’a progressé que de 0,9 % en 2017 et de 1,3 % en 2018. La résilience puis le dynamisme économiques des Pays de la Loire ont permis au secteur des transports de dépasser en 2018 de 5,8 % le niveau d’emploi de 2008. Dans l’Hexagone, en revanche, les effectifs du secteur des transports sont encore très légèrement inférieurs à leur niveau d’avant-crise.

Le mode routier (voyageurs et marchandises confondus) représente, en Pays de la Loire, 59 % des emplois du secteur des transports, une part nettement plus élevée qu’en France métropolitaine (48 %). Les seuls transports routiers de marchandises emploient 31 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs nationaux. De par la position excentrée du territoire ligérien, les activités logistiques sont en revanche peu présentes dans la région. Ainsi, seulement 3,4 % de l’emploi salarié français de l’entreposage, du stockage et de la manutention est localisé dans les Pays de la Loire.

En 2018, l’emploi dans les transports routiers a continué de progresser, de surcroît à un rythme plus rapide qu’au niveau national. L’hégémonie des poids lourds, notamment sur les courtes distances, et les difficultés structurelles de certains opérateurs historiques (SNCF, Air France et La Poste) ont participé à l’accroissement de la part de la route dans les effectifs régionaux du secteur des transports.

Ainsi, en 2018, l’emploi des transports ferroviaires a reculé de 3,0 %. Il s’agit de la neuvième baisse d’affilée. Le sous-secteur souffre de l’émergence de nouveaux modes de transport (covoiturage, autopartage, “cars Macron”, …) et du déclin du fret ferroviaire. Dans les services postaux et les transports aériens, après plusieurs années consécutives de repli (respectivement quatorze et cinq), le nombre de salariés s’est stabilisée (+ 0,1 % et + 0,2 %).

L’emploi des activités logistiques (comprenant l’entreposage, l’affrètement et l’entretien d’infrastructures de transport) a en revanche nettement progressé en 2018, poursuivant la tendance des années antérieures. Les effectifs des établissements de la région spécialisés dans le stockage et la manutention des marchandises se sont accrues de 1,5 % tandis, que, dans les services auxiliaires des transports, la vitalité des activités d’appui aux transports maritimes et le redressement du commissionnement de transport (organisation de la circulation du fret et affrètement) ont provoqué un bond de l’emploi de 6,5 %.

1 – Les effectifs salariés dans l’ensemble du secteur des transports et de l’entreposage

1.1 – L’emploi salarié des transports et de l’entreposage a augmenté de 2,9 % en 2018, soit la croissance la plus élevée des treize régions métropolitaines …

Au 31 décembre 2018, le secteur des transports et de l’entreposage comptait dans les Pays de la Loire 73 200 emplois salariés, hors intérim1. La région représente 5,3 % des effectifs nationaux du secteur, un ratio inférieur d’un demi-point à son poids démographique (5,8 %) mais légèrement supérieur à sa contribution économique, la part des Pays de la Loire dans le produit intérieur brut métropolitain étant de 5,1 %.

Après deux années marquées par une faible progression des effectifs (+ 0,9 % en 2016 puis + 0,5 % en 2017), 2018 s’est caractérisée par d’importants gains d’emploi dans le secteur des transports. Les effectifs salariés se sont ainsi accrus de 2 050 personnes entre fin décembre 2017 et fin décembre 2018 dans les Pays de la Loire, soit une augmentation de 2,9 %, plus élevée que celle enregistrée dans le secteur des transports au niveau national (+ 1,3 %) ou celle de l’économie marchande régionale (+ 1,6 %).

La croissance des effectifs n’a toutefois pas été uniforme au sein des Pays de la Loire. Comme en 2017, c’est en Vendée (+ 4,4 %) que l’emploi des transports et de l’entreposage a le plus augmenté. La Loire-Atlantique (+ 3,4 %), le Maine-et-Loire (+ 2,3 %) et la Mayenne (+ 2,7 %) ont enregistré des progressions proches de la moyenne régionale. Dans la Sarthe, les effectifs se sont stabilisées (- 0,03 %).

De 2007 à 2018, les évolutions départementales ont été très contrastées : les effectifs se sont ainsi accrus de 12 % dans le Maine-et-Loire, tandis qu’ils chutaient de 9 % dans le département voisin de la Sarthe.

Sur longue période, les transports et l’entreposage constituent un secteur faiblement créateur d’emplois. Entre 2003 et 2018, les effectifs salariés ont ainsi augmenté de 13,7 % dans les Pays de la Loire, soit une progression moyenne de 0,9 % par an. Cette croissance peut être comparée avec l’évolution de l’emploi (sur cette même période de quinze ans) :

  • du secteur des transports et de l’entreposage en France métropolitaine (+ 1,7 %),

  • de l’ensemble des secteurs marchands des Pays de la Loire (+ 14,2 %).

En 2018, parmi les treize régions de France métropolitaine, les Pays de la Loire se sont classés au premier rang selon l’évolution du nombre de salariés du secteur des transports par rapport à 2017. La croissance de 2,9 % évoquée plus haut est supérieure d’au moins un point à celle de chacune des douze autres territoires métropolitains. De 2003 à 2018, la région des Pays de la Loire est la seule à afficher une croissance à deux chiffres (+ 14 %). Elle devance la Corse (+ 6,2 %) et le Centre-Val de Loire (+ 5,7 %). Trois régions ont enregistré des baisses d’effectifs supérieures à 5 % depuis 2003 (la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est et la Normandie).

Effectifs salariés
dans le secteur des transports et de l’entreposage
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Départements 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 32 895 34 010 + 3,4 %
Maine-et-Loire 12 258 12 545 + 2,3 %
Mayenne 5 310 5 454 + 2,7 %
Sarthe 9 300 9 297 – 0 %
Vendée 11 403 11 910 + 4,4 %
Pays de la Loire 71 166 73 216 + 2,9 %
Champ : section H de la nomenclature NAF rév. 2 (A 21)
Source : Acoss

Effectifs salariés
dans le secteur des transports et de l’entreposage
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Régions 2017 2018 Évolution
Île-de-France 373 957 378 250 + 1,1 %
Auvergne-Rhône-Alpes 163 862 165 737 + 1,1 %
Hauts-de-France 114 684 116 822 + 1,9 %
Provence-Alpes-Côte d’Azur 105 789 106 817 + 1 %
Nouvelle-Aquitaine 105 093 106 543 + 1,4 %
Grand Est 100 148 101 347 + 1,2 %
Occitanie 93 915 95 241 + 1,4 %
Pays de la Loire 71 166 73 216 + 2,9 %
Normandie 66 038 66 479 + 0,7 %
Bretagne 59 500 60 313 + 1,4 %
Bourgogne-Franche-Comté 50 258 50 885 + 1,2 %
Centre-Val de Loire 49 914 50 688 + 1,6 %
Corse 6 737 6 807 + 1 %
France métropolitaine 1 361 061 1 379 145 + 1,3 %
Pays de la L. / France métro. 5,23 % 5,31 %
Champ : section H de la nomenclature NAF rév. 2 (A 21)
Source : Acoss

1.2 – … mais le poids du secteur est moins important que dans les autres régions françaises

Par le nombre de salariés dans le secteur des transports et de l’entreposage, les Pays de la Loire se positionnent au huitième rang des treize régions métropolitaines. D’après le nombre d’habitants ou le produit intérieur brut, la région est également en huitième position.

En revanche, selon la part des transports et de l’entreposage dans l’ensemble des effectifs salariés industriels et commerciaux (cf. définition du champ de l’Acoss en annexe 3.2), la région se classe à la dernière place. Le secteur n’y représente que 6,9 % de l’ensemble de l’emploi privé (hors agriculture, pêche et administrations publiques), contre 7,6 % en France métropolitaine.

Les régions à forte spécialisation dans les activités de transport (la Normandie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Hauts-de-France, le Centre Val-de-Loire et l’Île-de-France) présentent plusieurs singularités, favorables au développement des fonctions logistiques :

  • elles abritent en premier lieu les quatre principaux ports de commerce français (Marseille, Le Havre, Dunkerque et Calais),

  • elles sont traversées par des grands axes de transport de marchandises et de voyageurs,

  • les modes de transport terrestre alternatifs à la route (rail et fleuve) y sont plus développés qu’ailleurs,

La région des Pays de la Loire ne jouit pas des mêmes atouts. Elle est, tout d’abord, pénalisée par sa position géographique excentrée qui la met à l’écart des corridors de transit européens. Elle souffre également d’un manque de présence et d’utilisation des modes de transport non routiers. Si la qualité de son réseau autoroutier lui permet une bonne connexion avec le reste du territoire national, la faiblesse de son offre de fret ferroviaire (liée à l’atomicité de la demande) ainsi que l’envergure limitée de son réseau fluvial renforcent son relatif isolement géographique.

1.3 – L’emploi du secteur des transports est sous-représenté en milieu rural

Dans les Pays de la Loire, la part du secteur des transports et de l’entreposage dans l’ensemble de l’emploi industriel et commercial est restée stable depuis 2003, voisine de 7 %. Elle est, en revanche, très variable selon la commune de localisation de l’emploi, reflétant la spécialisation « transports » de certaines zones du territoire ligérien telles que les principales agglomérations, la région d’Ernée (53) ou le nord/ouest de la Vendée.

2 – Les effectifs salariés dans les principales composantes du secteur des transports et de l’entreposage

Pour les besoins de l’analyse, le secteur des transports et de l’entreposage a été scindé en neuf catégories (cf. annexe) qui permettent de différencier les transporteurs et les logisticiens.

Cinq catégories (transports routiers de voyageurs ; transports routiers de marchandises ; transports ferroviaires ; transports maritimes et fluviaux ; transports aériens) forment le transport « pur », constitué des entreprises qui acheminent, pour le compte d’autrui, des marchandises ou des voyageurs.

Les activités logistiques sont regroupées dans les quatre autres segments (entreposage, stockage et manutention ; services auxiliaires des transports ; activités de poste et de courrier ; autres activités). Elles rassemblent les services de soutien à la circulation des biens et des personnes.

Effectifs salariés dans le secteur des transports
et de l’entreposage en 2018 dans les Pays de la Loire
Composantes du secteur Année
2018
Évolution
2018 / 2017
Pays de la L. /
France métro.
Transports routiers de voyageurs 11 874 + 5,8 % 5,1 %
Transports routiers de marchandises 31 191 + 2,9 % 7,3 %
Transports ferroviaires 3 361 – 3 % 3,3 %
Transports maritimes et fluviaux 607 + 2,5 % 3,7 %
Transports aériens 1 258 + 0,2 % 2,1 %
Entreposage, stockage et manutention 4 095 + 1,5 % 3,4 %
Services auxiliaires des transports 8 365 + 6,5 % 4,4 %
Activités de poste et de courrier 12 219 + 0,1 % 5,8 %
Autres activités 246 + 3,8 % 1,4 %
Ensemble du secteur 73 216 + 2,9 % 5,3 %
Champ : section H de la nomenclature NAF rév. 2 (A 21)
Source : Acoss (données au 31 décembre)

Dans les Pays de la Loire, les transports routiers (de voyageurs et de marchandises) sont surreprésentés au sein des transports et de l’entreposage : en 2018, ils ont employé 59 % des salariés du secteur contre 48 % en France métropolitaine. Cette prépondérance des emplois routiers est liée à la faiblesse des autres modes dans la région :

Les activités logistiques font également figure de parents pauvres dans la région. Les Pays de la Loire ne représentent ainsi que 3,4 % des effectifs privés nationaux de l’entreposage, du stockage et de la manutention et 4,4 % des services auxiliaires des transports. Ces niveaux modestes sont à relier au positionnement géographique de la région. Étant à l’écart des principaux corridors de transit continentaux, elle ne constitue pas un espace privilégié pour l’accueil des sites logistiques, d’autant que son aire d’influence est limitée en raison de sa bordure atlantique.

Les activités de poste et de courrier, dont la libéralisation est en cours, sont encore largement dominées par La Poste, société anonyme à capitaux intégralement publics, qui emploie environ 11 000 personnes en Pays de la Loire (non compris les établissements bancaires et financiers du groupe). L’ensemble des entreprises de poste et de courrier constitue, par le nombre de salariés, le deuxième contributeur du secteur des transports et de l’entreposage, représentant 17 % de l’emploi.

2.1 – Transports routiers de voyageurs : en 2018, les effectifs ont progressé pour la dixième année consécutive

Le sous-secteur des transports routiers de voyageurs est composé de trois grandes catégories d’acteurs.

  • Les délégataires des réseaux de transport collectif urbain exploitent des flottes de véhicules routiers composées d’autobus et plus marginalement d’autocars. Ils sont également des opérateurs ferroviaires dans les agglo-mérations de la région dotées de lignes de tramway (Nantes, Le Mans et Angers).

  • Les sociétés autocaristes sont présentes sur deux segments spécifiques : celui du transport régulier interurbain, qu’il soit conventionné (circuits scolaires, lignes départementales et régio-nales) ou librement organisé (lignes à longue distance autorisées par la loi Macron de 2015) et celui du transport occasionnel (déplacements périscolaires et touristiques, …).

  • Les services de taxis et de VTC (voiture de transport avec chauffeur) effectuent des courses urbaines ou interurbaines facturées en général à la distance.

Les entreprises qui exploitent des taxis ou des VTC ne représentent que 9 % de l’emploi salarié des transports routiers de voyageurs. Cette faible contribution tient au fait que la très grande majorité d’entre-elles sont unipersonnelles : leurs dirigeants n’ont donc pas le statut de salarié.

En 2018, les transports routiers de voyageurs ont de nouveau créé plus d’emplois qu’ils n’en ont détruit dans la région. Le nombre de salariés s’y est accru de 5,8 %, soit quatre points de plus qu’au niveau national. Sur longue période, le sous-secteur n’est pas le composant le plus dynamique des transports et de l’entreposage. Mais il est celui où la progression des effectifs a été la plus linéaire.

Plus d’un tiers (36 % en 2018) de l’emploi hexagonal des transports routiers de voyageurs est situé en Île-de-France. La RATP y emploie à elle-seule 60 000 agents.

L’emploi du sous-secteur se caractérise par une féminisation croissante et le développement du temps incomplet. Les femmes représentent ainsi la moitié des conducteurs de cars scolaires. La nature du métier, considéré comme un complément d’activité du ménage, est compatible avec la vie de famille. De leur côté, les entreprises estiment que les conductrices sont d’avantage pédagogues avec les élèves que leurs confrères masculins.

Effectifs salariés dans les transports routiers de voyageurs
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 5 409 5 849 + 8,1 %
Maine-et-Loire 2 047 2 135 + 4,3 %
Mayenne 767 783 + 2,1 %
Sarthe 1 312 1 397 + 6,5 %
Vendée 1 684 1 710 + 1,5 %
Pays de la Loire 11 219 11 874 + 5,8 %
France métropolitaine 230 535 234 147 + 1,6 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 4,87 % 5,07 %
Champ : sous-classes 49.31Z, 49.32Z, 49.39A et 49.39B de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.2 – Transports routiers de marchandises : 900 emplois salariés nets ont été créés en 2018 (+ 2,9 %)

Le sous-secteur des transports routiers de marchandises est défini ici dans un périmètre élargi, comprenant :

  • le transport routier de fret « pur » ; ce segment est composé des entreprises enregistrées sous les quatre sous-classes traditionnelles (fret interurbain, fret de proximité, location de camions avec chauffeur, services de déménagement) ;

  • des activités complémentaires (la messagerie et le fret express) qui en théorie sont ouvertes à d’autres modes (aérien, ferroviaire, …) mais qui, en Pays de la Loire, sont le fait d’opérateurs de transport disposant presque exclusivement de flottes de véhicules routiers.

Le sous-secteur est composé en Pays de la Loire de 1 800 entreprises et de 2 200 établissements. Il emploie 31 000 salariés. Près de la moitié des établissements n’ont aucun salarié. Ces structures unipersonnelles sont en général des sous-traitants de transporteurs de plus grande taille ou de sociétés industrielles et commerciales.

Le fret routier de marchandises est, en Pays de la Loire, l’activité phare des transports et de l’entreposage, repré-sentant 43 % des salariés de l’ensemble du secteur (contre 31 % dans l’Hexagone). Sur longue période, il est localement un secteur créateur d’emplois. Depuis 2003, ses effectifs salariés se sont accrus deux fois plus rapidement qu’en France métropolitaine (+ 23 % contre + 11 %).

En 2018, la vigueur de la demande en services de fret a facilité la recru-descence des embauches, sous l’effet de l’amélioration de la situation financière des entreprises. Le nombre de salariés a augmenté de 2,9 % par rapport à 2017 et la contribution des Pays de la Loire à l’emploi national du secteur s’est maintenue à 7,3 %.

Tous les segments se sont inscrits en progression en 2018, à l’exception de la messagerie et du fret express dont le recul s’est amplifié (- 7,9 % par rapport à 2017 à 2 300 salariés). La sous-classe comptait 3 100 salariés en 2003, soit 28 % de plus qu’aujourd’hui.

Les effectifs du fret interurbain (17 600 salariés) et du fret de proximité (9 400 salariés) ont progressé respectivement de 1,4 % et de 8,5 %. Ces deux sous-classes rassemblent à elles-seules 86 % de l’emploi du transport routier de marchandises.

Dans la location de camions avec chauffeur et les services de déménagement, les effectifs se sont redressées respectivement de 5,7 % et de 6,9 % après les tassements de 2,4 % et de 0,8 % observés en 2017.

Effectifs salariés dans les transports routiers de marchandises
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 10 360 10 652 + 2,8 %
Maine-et-Loire 6 260 6 462 + 3,2 %
Mayenne 3 038 3 117 + 2,6 %
Sarthe 4 071 4 013 – 1,4 %
Vendée 6 570 6 947 + 5,7 %
Pays de la Loire 30 299 31 191 + 2,9 %
France métropolitaine 413 802 429 003 + 3,7 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 7,32 % 7,27 %
Champ : sous-classes 49.41A, 49.41B, 49.41C, 49.42Z et 52.29A de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.3 – Transports ferroviaires : les Pays de la Loire ne représentent que 3 % des effectifs nationaux

Le sous-secteur des transports ferroviaires est constitué des opérateurs spécialisés dans l’acheminement de passagers et de marchandises par train. L’activité est scindée en deux parties.

  • Le transport ferroviaire interurbain de voyageurs est assuré par un service grandes lignes (réseau à grande vitesse et lignes interrégionales sur voies classiques) et un service local, le Transport Express Régional. La SNCF est à ce jour l’unique exploitant des lignes ferroviaires intérieures de voyageurs, mais la libéralisation du secteur est engagée. La première étape a concerné les lignes internationales, ouvertes à de nouveaux opérateurs depuis décembre 2009. La deuxième étape interviendra en 2022 avec le début de la mise en concurrence des lignes régionales en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Deux autres régions (Grand Est et Hauts-de-France) devraient libéraliser leur Transport Express Régional, suivis en 2024 par les Pays de la Loire. L’État a également décidé de mettre la SNCF en concurrence sur les trains d’équilibre du territoire (TET) Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux en 2022.

  • Le transport ferroviaire de fret a été ouvert à la concurrence en 2006. Néanmoins, sur le territoire français, la SNCF réalise encore la majorité des trafics (59 % en 2016). Dans les Pays de la Loire, la société Ouest Rail effectue des services de traction ferroviaire de céréales, de pâtes à papier et de vrac liquide au départ ou à l’arrivée du port de Nantes Saint-Nazaire.

Seulement 3,3 % des salariés français du transport ferroviaire sont localisés dans les Pays de la Loire. Cette sous-représentation est commune aux autres régions du Grand Ouest de la France. Elle est liée d’une part à un niveau d’équipement ferroviaire inférieur à la moyenne nationale (les Pays de la Loire sont irrigués par 1 300 km de chemins de fer, soit 4,5 % du réseau hexagonal), d’autre part aux faibles volumes de fret transportés sur les voies ferrées de la région, situées à l’écart des corridors d’échanges européens.

En 2018, l’emploi a reculé pour la neuvième année consécutive (– 3,0 % par rapport à 2017). La décrue a concerné toutes les régions françaises. La part des Pays de la Loire dans les effectifs nationaux est restée stable au cours de la dernière décennie.

Effectifs salariés dans les transports ferroviaires
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 2 251 2 164 – 3,9 %
Maine-et-Loire 175 168 – 4 %
Mayenne 26 25 – 3,8 %
Sarthe 955 954 – 0,1 %
Vendée 58 50 – 13,8 %
Pays de la Loire 3 465 3 361 – 3 %
France métropolitaine 105 933 102 175 – 3,5 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 3,27 % 3,29 %
Champ : sous-classes 49.10Z et 49.20Z de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.4 – Transports maritimes et fluviaux : les deux tiers des effectifs du sous-secteur opèrent dans l’acheminement du fret

Le sous-secteur des transports maritimes et fluviaux consiste en l’acheminement, régulier ou non, de passagers et de fret par eau. Il inclut également l’exploitation de bacs, de navires d’excursion ou de croisière, de remorqueurs de péniches ou de barges et la location de bateaux avec équipage.

La distinction entre d’une part les transports maritimes et côtiers et d’autre part les transports fluviaux n’est basée qu’en partie sur la localisation de l’activité. Elle repose en premier lieu sur le type d’embarcation utilisé. L’exploitation des bateaux conçus pour naviguer en haute mer ou le long du littoral est classée au sein des transports maritimes et côtiers. Ceux destinés aux voies navigables intérieures sont ventilés dans les transports fluviaux.

En dépit de sa façade océanique, les Pays de la Loire ne représentent que 3,7 % des effectifs métropolitains des transports maritimes et fluviaux. Cette part a toutefois augmenté de près d’un point depuis 2006. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur rassemble 39 % de l’emploi hexagonal, assurant la desserte de la Corse depuis les ports de Marseille, de Toulon et de Nice.

En 2018, le nombre de salariés employés par les compagnies maritimes et fluviales a augmenté de quinze unités dans les Pays de la Loire (+ 2,5 % à 607 salariés). La Loire-Atlantique et la Vendée concentrent 99,8 % de l’emploi du secteur.

87 % des salariés sont à l’oeuvre dans le transport maritime et côtier. Plusieurs armements, opérant dans le fret maritime et employant 356 personnes, ont leur siège dans la région, principalement à Nantes. Le transport de passagers rassemble 174 salariés. Il est concentré en Vendée. Il comporte des liaisons entre l’Île d’Yeu et le continent ainsi que des navettes maritimes aux Sables d’Olonne.

Le solde des effectifs (13 %, soit 77 salariés) est employé dans les transports fluviaux. L’activité comporte :

  • les dessertes régulières Flexiloire assurées entre Nantes et Saint-Nazaire par la Compagnie Ligérienne de Transport,

  • les navettes fluviales Navibus, opérées en sous-traitance de la Semitan par la société nantaise Finist’Mer,

  • les deux lignes de bacs de Loire à l’ouest de l’agglomération nantaise, gérées par le Conseil départemental de Loire-Atlantique et exploitées par Transdev,

  • des croisières touristiques principalement sur la Loire et l’Erdre.

Effectifs salariés dans les transports maritimes et fluviaux
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 473 482 + 1,9 %
Maine-et-Loire 0 0 NC
Mayenne 2 1 – 50 %
Sarthe 1 0 – 100 %
Vendée 116 124 + 6,9 %
Pays de la Loire 592 607 + 2,5 %
France métropolitaine 15 814 16 282 + 3 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 3,74 % 3,73 %
Champ : sous-classes 50.10Z, 50.20Z, 50.30Z et 50.40Z de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.5 – Transports aériens : les Pays de la Loire n’abritent que 2 % de l’emploi métropolitain

Le sous-secteur des transports aériens est constitué des compagnies spécialisées dans l’acheminement de passagers et de marchandises par avion ou hélicoptère. Il se compose de trois activités :

  • l’aviation commercial comprenant les vols réguliers (dont les places sont mises à la disposition du public par le transporteur aérien, selon un calendrier publié à l’avance, caractérisé par des horaires et des jours cadencés) et non réguliers, appelé aussi vols nolisés, vols charter, vols affrétés ou vol à la demande (consistant pour une compagnie aérienne en la commercialisation d’un vol complet auprès d’une agence de voyage ou d’un courtier aérien qui le revend au détail « sec » ou assorti d’autres prestations tel que de l’hôtellerie, des circuit touristiques, etc),

  • les vols privés (aviation d’instruction et de loisirs des aéro-clubs),

  • la location d’aéronefs avec pilote.

Le transport aérien comprend 1 300 emplois salariés dans la région, représentant seulement 2,1 % des effectifs nationaux. Environ un millier sont employés à Bouguenais (44), où est basé Régional2, filiale d’Air France devenue en 2016 un établissement d’Hop!. Les trois quarts d’entre eux sont navigants (pilotes, hôtesses et stewards).

Le redressement financier d’Air France, mené dans le cadre de lourds plans de restructuration, s’est accompagné depuis 2008 d’une baisse de 21 % des effectifs du transport aérien en Pays de la Loire et de 18 % dans l’Hexagone.

Le poids très faible du transport aérien de fret (aucun salarié enregistré sous ce code NAF en 2018 dans les Pays de la Loire contre un établissement et une dizaine de salariés les années précédentes) n’est pas le reflet de la réalité. En effet, si presque toutes les compagnies sont enregistrées sous le code 51.10Z (transports aériens de passagers), en pratique, elles sont généralement présentes sur les deux segments (voyageurs et marchandises), la majorité du fret aérien mondial étant aujourd’hui acheminée dans les soutes des avions de passagers.

Le transport aérien de marchandises est bien présent dans la région. En 2018, Saint-Nazaire Montoir et Nantes Atlantique se sont classés respectivement au septième et au dixième rang des aéroports métropolitains de fret3.

Effectifs salariés dans les transports aériens
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 1 218 1 229 + 0,9 %
Maine-et-Loire 16 4 – 75 %
Mayenne 0 0 NC
Sarthe 10 12 + 20 %
Vendée 12 13 + 8,3 %
Pays de la Loire 1 256 1 258 + 0,2 %
France métropolitaine 61 554 60 477 – 1,7 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 2,04 % 2,08 %
Champ : sous-classes 51.10Z et 51.21Z de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.6 – Entreposage, stockage et manutention : l’emploi a atteint en 2018 son plus haut niveau historique

Le sous-secteur de l’entreposage, du stockage et de la manutention est composé de deux ensembles distincts :

  • l’exploitation pour le compte de tiers d’installations d’entreposage (réservoirs, cuves, chambres froides, …) et de lieux de stockage (entrepôts, silos, hangars, …), à caractère industriel ou agricole ;

  • les services de chargement et de déchargement de cargaisons et de conteneurs, lors des ruptures de charge, dans les ports maritimes et autres terminaux de manutention tels que les aéroports, les ports fluviaux, les gares routières et ferroviaires.

Les entreprises de manutention portuaire sont nées au début des années 1990. Avec la réforme de 1992 relative au statut des dockers (manutention horizontale), la plupart des professionnels, jusque-là embauchés pour un shift (à la journée) ou pour une vacation (à la demi-journée), en sont devenus des salariés permanents. La réforme portuaire de 2008, quant à elle, a entraîné le transfert vers le secteur privé des portiqueurs et des grutiers (manutention verticale), auparavant agents des ports.

Au 31 décembre 2018, l’entreposage, le stockage et la manutention comptaient 4 100 salariés en Pays de la Loire. L’entreposage non frigorifique rassemble depuis 2010 la majorité des salariés du sous-secteur (56 % en 2018).

La croissance de l’emploi de l’entreposage, du stockage et de la manutention (+ 1,5 % par rapport au 31 décembre 2017) est la neuvième d’affilée. Une série similaire a été observée en France métropolitaine. Le développement du sous-secteur s’explique par l’externalisation croissante de la fonction logistique dans l’industrie et le commerce.

En 2018, la croissance de l’emploi n’a toutefois concerné qu’un seul des cinq départements de la région. En effet, les effectifs se sont stabilisés en Loire-Atlantique et ont reculé dans le Maine-et-Loire, en Mayenne et dans la Sarthe. En revanche, une augmentation d’un quart de l’emploi a été relevée en Vendée (+ 15 % dans le stockage frigorifique et + 33 % dans le stockage non frigorifique).

Le nombre de salariés s’est accru ou est resté stable dans trois des quatre codes APE qui composent le sous-secteur. La manutention portuaire a fait exception avec un repli de ses effectifs de 6 % en 2018 qui fait suite à trois fortes progressions (+ 15 % en 2015, + 7 % en 2016 et + 11 % en 2017).

Effectifs salariés dans l’entreposage, le stockage
et la manutention en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 2 155 2 160 + 0,2 %
Maine-et-Loire 583 563 – 3,4 %
Mayenne 415 403 – 2,9 %
Sarthe 446 421 – 5,6 %
Vendée 436 548 + 25,7 %
Pays de la Loire 4 035 4 095 + 1,5 %
France métropolitaine 114 957 120 736 + 5 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 3,51 % 3,39 %
Champ : sous-classes 52.10A, 52.10B, 52.24A et 52.24B de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.7 – Services auxiliaires des transports : les effectifs se sont redressés de 7 % en 2018

L’activité des services auxiliaires des transports consiste à :

  • exploiter les infrastructures concédées et les platesformes de transport (gares routières et ferroviaires, parcs et silos de stationnement, autoroutes et ouvrages d’art à péage, ports maritimes et fluviaux, aéroports, …) ;

  • entretenir les infrastructures de transport (gares et voies ferrées, autoroutes, quais et embarcadères portuaires, écluses et voies fluviales, terminaux et pistes aéroportuaires, …) ;

  • organiser le transport de fret pour le compte de l’expéditeur ou du destinataire de la marchandise (commissionnement, courtage, affrètement, formalités administratives et douanières, …).

Cet ensemble hétéroclite comprend également les services de dépannage routier, les activités de sauvetage en mer, la gestion des fourrières automobiles, la régulation du trafic ferroviaire, le contrôle de la circulation aérienne, la signalisation maritime par phares et balises ainsi que le pilotage et le remorquage portuaire.

Dans les Pays de la Loire, le nombre de salariés du sous-secteur des services auxiliaires des transports a augmenté de 6,5 % en 2018, quatre points de plus qu’au niveau national. Cette croissance a permis de compenser le recul de 2017 (- 4,1 %).

Elle a été particulièrement marquée dans l’appui aux transports par eau (+ 29 % à 1 054 salariés). 87 % des effectifs de la sous-classe sont situés en Loire-Atlantique, où se trouvent les terminaux du Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire. L’établissement public est le premier port de la façade atlantique hexagonale et le cinquième port français.

Après trois replis successifs (- 0,8 % en 2015, - 2,7 % en 2016 et - 8,2 % en 2017), l’emploi de l’affrètement et de l’organisation du transport de fret s’est redressé (+ 6,1 % à 4 105 salariés). À l’inverse, dans les services auxiliaires des transports aériens, le nombre de salariés (en progression des deux tiers de 2004 à 2017), a reculé de 3,3 %.

En 2015, les effectifs des services auxiliaires des transports s’étaient fortement accrus (+ 34 %). Cette envolée étaient la conséquence de la création en janvier 2015 de SNCF Réseau, dont une grande partie des agents étaient précédemment répertoriés dans les transports ferroviaires (cf. section 2.3).

Effectifs salariés dans les services auxiliaires des transports
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 4 784 5 230 + 9,3 %
Maine-et-Loire 1 012 1 076 + 6,3 %
Mayenne 236 245 + 3,8 %
Sarthe 891 874 – 1,9 %
Vendée 931 940 + 1 %
Pays de la Loire 7 854 8 365 + 6,5 %
France métropolitaine 185 102 188 191 + 1,7 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 4,24 % 4,44 %
Champ : sous-classes 52.21Z, 52.22Z, 52.23Z et 52.29B de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

2.8 – Activités de poste et de courrier : après quinze années de baisse, l’emploi salarié s’est stabilisé

Les activités de poste et de courrier ont intégré le secteur des transports en 2008, à l’occasion de l’entrée en vigueur de la NAF révision 2 (cf. le champ du secteur en annexe). Elles englobent essentiellement la levée, le tri, le transport et la distribution de lettres et de petits colis dans le cadre de tournées régulières.

La NAF distingue le service universel postal des autres activités de courrier. Le service universel comprend l’acheminement de plis (correspondance adressée) d’un poids inférieur à deux kilogrammes, de colis postaux de moins de vingt kilogrammes et d’envois recommandés ou à valeur déclarée. En France, le groupe La Poste a été désigné prestataire du service universel postal, à compter du 1er janvier 2011 et pour une durée de 15 ans.

Les autres activités du sous-secteur recouvrent deux types d’entreprises :

  • les sociétés, opérant en dehors du service universel, dont l’activité consiste principalement à assurer la collecte en amont de plis d’entreprises à destination des agences postales et centre de tris du courrier ;

  • les services de livraison à domicile (activités des coursiers urbains, portage de journaux en porte à porte, transport de repas pour compte de tiers hors livraison associée à la fabrication de pizzas chaudes, …).

En 2018, pour la première depuis le début du suivi statistique de l’emploi par l’Acoss il y a une quinzaine d’années, les effectifs des activités de poste et de courrier se sont stabilisés à 12 200 salariés dans les Pays de la Loire. Cette stagnation cache des disparités entre le service universel et les autres activités de courrier.

Ainsi, la décrue de l’emploi du service postal universel, observée depuis près de deux décennies, s’est poursuivie en 2018 (- 1,1 % par rapport à 2017). Elle découle de la chute des volumes de plis échangés en France, due à la concurrence d’Internet et du courrier électronique. En 2018, l’activité courrier n’a représenté que 28 % du chiffre d’affaires de La Poste contre 71 % en 1991.

L’emploi des autres activités de courrier a en revanche progressé de 23 % en 2018, porté par le boom du portage de repas à dimicile. Il s’agit de la quatrième hausse d’affilée après celles de 13 % en 2015, de 16 % en 2016 et de 10 % en 2017. La sous-classe n’a toutefois représenté que 6 % des effectifs des activités de poste et de courrier en 2018 (contre 2 % en 2008).

Effectifs salariés dans les activités de poste et de courrier
en 2017 et en 2018 (au 31 décembre)
Territoire 2017 2018 Évolution
Loire-Atlantique 6 038 6 027 – 0,2 %
Maine-et-Loire 2 159 2 131 – 1,3 %
Mayenne 826 880 + 6,5 %
Sarthe 1 597 1 609 + 0,8 %
Vendée 1 589 1 572 – 1,1 %
Pays de la Loire 12 209 12 219 + 0,1 %
France métropolitaine 214 798 210 292 – 2,1 %
Pays de la Loire / France métropolitaine 5,68 % 5,81 %
Champ : sous-classes 53.10Z et 53.20Z de la NAF rév. 2 (A 732)
Source : Acoss

3 - Annexes

3.1 - Séries temporelles de l’emploi salarié dans les Pays de la Loire et en France métropolitaine

Effectifs salariés du secteur des transports et de l’entreposage dans les Pays de la Loire par sous-classe de la NAF
Sous-classe 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
49.10Z - Transport ferroviaire interurbain de voyageurs 5 518 5 466 5 299 3 616 3 567 3 444 3 348
49.20Z - Transports ferroviaires de fret 0 31 31 32 31 21 13
49.31Z - Transports urbains et suburbains de voyageurs 3 585 3 665 3 825 3 859 3 756 3 841 3 999
49.32Z - Transports de voyageurs par taxis 716 757 831 900 952 1 023 1 040
49.39A - Transports routiers réguliers de voyageurs 2 966 3 037 3 154 3 060 3 147 3 253 3 575
49.39B - Autres transports routiers de voyageurs 2 635 2 484 2 605 2 824 3 053 3 102 3 260
49.41A - Transports routiers de fret interurbains 15 779 15 964 15 911 16 445 16 782 17 368 17 613
49.41B - Transports routiers de fret de proximité 8 117 7 638 7 859 8 043 8 317 8 630 9 361
49.41C - Location de camions avec chauffeur 1 241 1 272 1 304 1 325 1 358 1 325 1 400
49.42Z - Services de déménagement 503 502 458 505 522 518 554
49.50Z - Transports par conduites 262 258 245 237 236 237 246
50.10Z - Transports maritimes et côtiers de passagers 195 193 199 182 190 190 174
50.20Z - Transports maritimes et côtiers de fret 357 297 335 352 358 328 356
50.30Z - Transports fluviaux de passagers 32 31 29 22 25 25 22
50.40Z - Transports fluviaux de fret 60 54 58 61 57 49 55
51.10Z - Transports aériens de passagers 1 421 1 348 1 294 1 286 1 258 1 244 1 258
51.21Z - Transports aériens de fret 11 11 12 11 11 12 0
52.10A - Entreposage et stockage frigorifique 801 834 857 871 868 880 880
52.10B - Entreposage et stockage non frigorifique 1 767 1 806 2 042 2 043 2 181 2 191 2 283
52.21Z - Services auxiliaires des transports terrestres 1 007 961 985 2 738 2 745 2 718 2 772
52.22Z - Services auxiliaires des transports par eau 615 626 627 614 793 819 1 054
52.23Z - Services auxiliaires des transports aériens 388 412 418 418 440 449 434
52.24A - Manutention portuaire 448 439 398 456 486 538 504
52.24B - Manutention non portuaire 332 397 369 378 379 426 428
52.29A - Messagerie, fret express 2 602 2 478 2 451 2 543 2 555 2 458 2 263
52.29B - Affrètement et organisation des transports 4 338 4 295 4 363 4 329 4 212 3 868 4 105
53.10Z - Activités de poste dans le cadre du service universel 13 323 13 078 12 798 12 534 11 986 11 619 11 496
53.20Z - Autres activités de poste et de courrier 383 416 409 464 538 590 723
H - Ensemble du secteur 69 402 68 750 69 166 70 148 70 803 71 166 73 216
Champ : section H de la nomenclature NAF rév. 2 (A 21)
Source : Acoss (données au 31 décembre)
Effectifs salariés du secteur des transports et de l’entreposage en France métropolitaine
Région 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Auvergne-Rhône-Alpes 160 976 160 760 159 841 160 150 160 833 160 825 163 862 165 737
Bourgogne-Franche-Comté 52 644 51 934 51 773 50 933 50 819 50 444 50 258 50 885
Bretagne 58 907 58 709 57 921 57 898 58 612 58 943 59 500 60 313
Centre-Val de Loire 50 391 50 343 49 883 49 760 49 254 49 415 49 914 50 688
Corse 6 507 6 821 6 639 6 568 6 692 6 732 6 737 6 807
Grand Est 103 957 102 909 102 182 101 382 100 580 100 556 100 148 101 347
Hauts-de-France 113 069 112 200 112 624 112 367 111 986 113 061 114 684 116 822
Île-de-France 367 447 367 336 367 005 367 103 369 057 370 412 373 957 378 250
Normandie 67 623 66 540 65 440 65 209 65 954 65 699 66 038 66 479
Nouvelle-Aquitaine 105 171 105 101 104 706 104 232 103 637 104 609 105 093 106 543
Occitanie 89 517 90 465 90 984 90 836 91 341 93 078 93 915 95 241
Pays de la Loire 69 097 69 402 68 750 69 166 70 148 70 803 71 166 73 216
Provence-Alpes-Côte d’Azur 103 999 104 677 103 695 103 578 103 381 104 095 105 789 106 817
France métropolitaine 1 349 305 1 347 197 1 341 443 1 339 182 1 342 294 1 348 672 1 361 061 1 379 145
Champ : section H de la nomenclature NAF rév. 2 (A 21)
Source : Acoss (données au 31 décembre)
Effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles dans les Pays de la Loire
Secteur économique 2015 2016 2017 2018
Activités financières et d’assurance 38 806 39 879 40 109 40 893
Activités immobilières 10 537 10 353 10 493 10 171
Activités scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien 157 044 167 870 181 362 184 829
Administrations publiques, enseignement, santé humaine et action sociale 131 837 133 135 134 873 135 540
Autres activités de services 40 884 41 932 42 642 42 389
Cokéfaction et raffinage 1 038 1 027 1 040 1 042
Commerce et réparation d’automobiles et de motocycles 160 351 161 802 165 029 168 086
Construction 85 616 85 382 87 156 88 014
Fabrication d’autres produits industriels 102 431 103 650 104 827 106 257
Fabrication d’équipements électriques, électroniques et informatiques 32 582 32 067 32 684 33 716
Fabrication de denrées alimentaires 52 800 53 056 53 828 53 881
Fabrication de matériels de transport 26 852 27 664 28 797 29 899
Hébergement et restauration 39 021 40 801 42 517 43 071
Industries extractives 15 938 15 742 15 641 15 906
Information et communication 31 918 33 206 34 650 37 031
Transports et entreposage 70 148 70 803 71 166 73 216
Ensemble des secteurs marchands non agricoles 997 803 1 018 369 1 046 814 1 063 941
Source : Acoss (données au 31 décembre)

3.2 - Annexes méthodologiques

La statistique annuelle des établissements affiliés au régime général de la Sécurité sociale

L’analyse de l’emploi dans le secteur des transports a été réalisée à partir de données statistiques mises en ligne sur le site institutionnel de l’Acoss (acoss.fr). Ce service d’informations se présente sous la forme d’une page internet, mettant à disposition l’essentiel de la production statistique annuelle du régime général de la Sécurité sociale relative à l’emploi et à la masse salariale du secteur marchand.

L’Acoss

L’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) est, en France, la caisse nationale qui coordonne l’ensemble des organismes participant au recouvrement du régime général de la Sécurité sociale. Créée par une ordonnance de 1967, l’Acoss est un EPA (établissement public à caractère administratif). Elle est chargée d’assurer la gestion commune et centralisée des ressources du régime général de sécurité sociale. Elle est en particulier dotée d’un pouvoir de direction et de contrôle budgétaire sur les Urssaf (Unions de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales), organismes privés implantés dans chaque région dont la principale mission est la collecte des cotisations salariales et patronales.

Source : Wikipedia


En début de chaque mois, les employeurs assujettis au régime général de la Sécurité sociale doivent lui transmettre une Déclaration sociale nominative (DSN), sous-produit des fiches de paie des salariés. Une DSN doit être émise pour chaque établissement et inclure tous les salariés qui y sont rattachés. À chaque SIRET correspond une DSN.

La DSN a été instaurée par la loi de simplification du 22 mars 2012. Elle est depuis 2017 l’unique mode déclaratif des cotisations sociales versées par les employeurs. Elle remplace l’ensemble des formalités administratives (périodiques ou événementielles) communiquées aupa-ravant par les entreprises aux organismes de protection sociale (CPAM, Urssaf, AGIRC ARRCO, organismes complémentaires, Pôle emploi, centre des impôts, caisses de régimes spéciaux, etc.).

Les DSN se sont notamment progressivement substituées (de 2015 à 2017) aux Bordereaux récapitulatifs des cotisations (BRC). Ces derniers ont par le passé constitué la source des séries statistiques de l’emploi et de la masse salariale produites par l’Acoss.

La DSN consiste en la collecte dématérialisée et automatisée des données issues des logiciels de paie utilisés par les employeurs. Elle indique principalement les composants de la rémunération brute versée au cours du mois précédent. En complément, elle relate les évènements (maladie, maternité, changement d’un élément du contrat de travail, fin de contrat de travail, …) survenus dans le mois ayant eu un impact sur la paie. Les données transmises dans la DSN sont donc le reflet de la situation d’un employé au moment où le versement du salaire a été réalisé.


Produire des statistiques anonymes à des fins de suivi de l’évolution de l’emploi et des salaires est une des finalités de la DSN. Une partie de la déclaration est en effet réservée à la déclaration du nombre de salariés employés dans l’établissement. Ce recensement ne tient compte ni du temps de travail effectué, ni de la présence effective ou non du salarié à cette date (présents à cette date ou absents pour congés, maladie, maternité, formation continue ou chômage partiel). Tous les salariés, à temps complet ou à temps partiel, comptent pour un dans l’effectif à inscrire sur la DSN.

Les renseignements portés sur le DSN permettent de ventiler les établissements et leurs effectifs selon la localisation géographique et l’activité économique principale (code APE). L’Acoss produit ainsi régulièrement des statistiques et études sur les mouvements conjoncturels liés à l’emploi et à la masse salariale. Elle est notamment depuis 2011 l’unique producteur labellisé de statistiques trimestrielles d’effectif salarié.

L’exploitation de ces informations conduit à l’élaboration de la statistique annuelle des établissements affiliés à l’assurance chômage. Elle répond à un double objectif :

  • donner, au 31 décembre de l’année n et selon le champ d’application à cette date, une répartition des effectifs salariés d’après l’implantation géographique de l’établissement et son activité économique ;

  • mesurer l’évolution des effectifs et des établissements ainsi ventilés entre la fin des années n-1 et n selon le champ d’application et les activités économiques de l’année n.

Les limites et précautions d’utilisation des données de l’Acoss

Les données recueillies par l’Acoss peuvent s’apparenter à une véritable enquête exhaustive sur le lieu de travail. Il convient néanmoins de mentionner certaines de leurs limites.

La statistique annuelle consiste en la photographie d’une situation au 31 décembre qui ne peut refléter les variations survenues en cours d’année. Ce fait peut avoir une certaine importance dans le cas d’activités saisonnières. Toutefois, les renseignements collectés se référant ponctuellement à la même date, le 31 décembre de chaque année, les comparaisons gardent toute leur valeur.

En second lieu, avant validation et agrégation nationale des données, chaque Urssaf réalise un premier travail de contrôle et de redressement des renseignements portés sur chaque DSN, centralisés dans la base Séquoia (Système pour l’étude quantitative et l’observation des assiettes).

Les fichiers mis à disposition sur le site de l’Acoss sont issus d’une extraction de la base Séquoia effectuée au cours du deuxième trimestre de chaque année. Cette extraction comprend la quasi-totalité des déclarations de l’année précédente. Les DSN arrivant postérieurement sont estimés dans un premier temps par l’Acoss à partir des informations des périodes précédentes, puis cette estimation est affinée ultérieurement au regard de l’ensemble des déclarations. Les données présentées ici sont donc semi-provisoires pour la dernière année et comprennent de légères révisions sur l’historique.

Pour des zones géographiques relativement fines (en particulier l’échelon communal), les résultats de la statistique annuelle de l’emploi doivent être interprétés avec précaution.

Malgré la qualité des contrôles effectués, les données d’emploi de certaines entreprises composées de plusieurs établissements peuvent avoir été concentrées sur un seul établissement, dans une localisation géographique unique et dans un seul secteur d’activité, s’écartant ainsi de la réalité découlant de la prise en compte individuelle de chacun des établissements.

Par ailleurs, l’activité économique principale de certains établissements peut varier au cours du temps, engendrant alors la modification de leur code APE par l’INSEE et, par voie de conséquence, des transferts d’effectifs d’une activité économique sur une autre.

En raison de l’existence du travail à temps partiel, les chiffres fournis par l’Acoss, exprimés en nombre de salariés, ne permettent d’estimer avec précision les effectifs en ETP (équivalent temps plein).


Principales caractéristiques de la statistique annuelle
des établissements affiliés au régime général de la Sécurité sociale

Couverture géographique : nationale
Couverture sectorielle : secteurs marchands (hors agriculture)
Brique d’observation : établissements employant au moins un salarié
Echelon géographique pertinent : département pour le niveau A 732 de la NAF rév. 2, commune pour le niveau A 17
Statut : source administrative
Règle de secret : aucune contrainte
Périodicité : annuelle
Délai de disponibilité : fin juin de l’année n + 1
Historique disponible : 2003
Informations disponibles : effectifs salariés au 31 décembre de l’année écoulée selon la localisation communale de l’établissement et son activité économique principale (code APE en NAF 732).


L’emploi salarié relevant du régime général de la Sécurité sociale

Les statistiques de l’emploi fournies par l’Acoss correspondent aux effectifs salariés des entreprises cotisantes au régime général de protection sociale. L’affiliation à la Sécurité sociale est obligatoire pour tout établissement du secteur marchand industriel et commercial, employant au moins un salarié en vertu d’un contrat de travail, quelle que soit la branche d’activité.

Est donc recensé par l’Acoss l’effectif salarié (au 31 décembre de l’année) des établissements du secteur concurrentiel non agricole. En sont exclus :

  • l’ensemble du secteur AZ (agriculture, sylviculture et pêche) de la nomenclature d’activités française, y compris les établissements ne relevant pas de la Mutualité sociale agricole ;

  • la fonction publique (administrations de l’état, collectivités territoriales, établissements publics administratifs, la Caisse des dépôts et consignations, …) ;

  • l’emploi par les ménages de salariés à domicile ;

  • les VRP multicartes.

Le champ d’affiliation de l’Acoss est donc plus complet que celui de Pôle emploi et de l’Unedic qui ne comprend pas les entreprises à capitaux publics. Dans les transports et l’entreposage, ces dernières représentent en Pays de la Loire environ 20 000 salariés, soit un quart des effectifs du secteur, employés à la Poste, à la SNCF et dans certaines régies départementales ou intercommunales (Compagnie Yeu Continent, Transports Publics du Choletais, …).

La non prise en compte par l’Acoss de l’emploi agricole et des administrations publiques peut avoir des répercussions sur l’interprétation des résultats. La mise en perspective des données d’emploi sur plusieurs années peut, en effet, être affectée par des “effets de champ”. Ainsi, l’entrée dans le champ de l’Acoss d’entreprises relevant précédemment des secteurs publics ou agricoles peut conduire à une brusque augmentation des effectifs salariés qui ne doit pas être interprétée comme un réel accroissement de l’emploi.

La nomenclature NAF (révision 2)

La nomenclature d’activités française (NAF), élaborée par l’INSEE, constitue le répertoire statistique national des activités économiques. La nouvelle version de cette nomenclature, la NAF révision 2 (NAF rév. 2), est entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Elle a remplacé la précédente version, la NAF révision 1 qui datait de 2003. Cette opération, dont l’un des objectifs était de favoriser les comparaisons internationales, s’est inscrite dans un vaste processus de révision aux niveaux mondial et européen. La NAF a dorénavant la même structure que la nomenclature d’activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, celui des sous-classes.

La NAF révision 2 comporte 732 positions élémentaires (ou sous-classes). La codification des sous-classes s’effectue sur cinq positions : quatre chiffres et une lettre. C’est sous cette forme qu’apparaît le code APE (Activité Principale Exercée) attribué par l’INSEE aux entreprises et aux établissements.

La NAF révision 2 est organisée en plusieurs niveaux hiérarchiques imbriqués. Les plus utilisés sont les suivants :

  • les grands secteurs (au nombre de 4 ; agriculture - industrie - construction - tertiaire),

  • les sections (au nombre de 21, numérotées de A à U),

  • les divisions (au nombre de 88, qui sont constituées à partir des deux premières positions du code APE),

  • les groupes (au nombre de 272),

  • les classes (au nombre de 615).

Les niveaux sont dénommés “A xx” où xx représente le nombre de postes (de A 4 à A 732).

Le secteur des transports et de l’entreposage et ses principales composantes

Le secteur des transports et de l’entreposage constitue une des 21 sections de la NAF révision 2, la section H. Elle comprend trente sous-classes, de 49.10Z à 52.29B. Selon la notice explicative de l’INSEE, elle « couvre les activités liées au transport, régulier ou non, de passagers et de marchandises, par rail, par route, par conduites, par eau ou par air et les activités connexes, telles que l’exploitation des infrastructures de transport, la manutention du fret, l’entreposage, etc. Cette section comprend la location de matériel de transport avec chauffeur ou pilote. Elle comprend également les activités de poste et de courrier ».

Cette définition des transports en tant qu’activité économique est différente de l’approche par métier. Ainsi, une secrétaire d’une compagnie aérienne fait partie du secteur des transports ; par contre, un conducteur de poids lourds d’une entreprise de travaux publics est ventilé dans le secteur de la construction (dont dépend l’activité principale exercée par l’établissement employeur).

Par rapport à la NAF révision 1, les sous-classes 79.11Z (activités des agences de voyage), 79.12Z (activités des voyagistes) et 79.90Z (autres services de réservation et activités connexes) sont sorties du secteur des transports et font désormais partie de celui des services (division 79). À l’inverse, les sous-classes 53.10Z (activités de poste dans le cadre d’une obligation de service universel) et 53.20Z (autres activités de courrier) ont été intégrées dans le champ des transports.

Dans le cadre de la présente publication, le secteur des transports et de l’entreposage a été scindé en neuf catégories.

Transports routiers de voyageurs
49.31Z Transports urbains et suburbains de voyageurs
49.32Z Transports de voyageurs par taxis
49.39A Transports routiers réguliers de voyageurs
49.39B Autres transports routiers de voyageurs

Transports routiers de marchandises
49.41A Transports routiers de fret interurbains
49.41B Transports routiers de fret de proximité
49.41C Location de camions avec chauffeur
49.42Z Services de déménagement
52.29A Messagerie, fret express

Transports ferroviaires
49.10Z Transport ferroviaire interurbain de voyageurs
49.20Z Transports ferroviaires de fret

Transports maritimes et fluviaux
50.10Z Transports maritimes et côtiers de passagers
50.20Z Transports maritimes et côtiers de fret
50.30Z Transports fluviaux de passagers
50.40Z Transports fluviaux de fret

Transports aériens
51.10Z Transports aériens de passagers
51.21Z Transports aériens de fret

Entreposage, stockage et manutention
52.10A Entreposage et stockage frigorifique
52.10B Entreposage et stockage non frigorifique
52.24A Manutention portuaire
52.24B Manutention non portuaire

Services auxiliaires des transports
52.21Z Services auxiliaires des transports terrestres
52.22Z Services auxiliaires des transports par eau
52.23Z Services auxiliaires des transports aériens
52.29B Affrètement et organisation des transports

Activités de poste et de courrier
53.10Z Activités de poste dans le cadre du service universel
53.20Z Autres activités de poste et de courrier

Autres activités
49.39C Téléphériques et remontées mécaniques
49.50Z Transports par conduites
51.22Z Transports spatiaux

La dernière catégorie « Autres activités » comprend très peu de salariés en Pays de la Loire (237 personnes en 2017, 246 en 2018). Elle n’a donc pas fait l’objet d’un traitement spécifique dans le présent document. Elle correspond à des activités peu présentes dans la région, notamment en raison de leurs fortes spécificités géographiques.


  1. D’après Pôle emploi, au 31 décembre 2018, le recours au travail intérimaire par le secteur des transports représentait 3 815 emplois en équivalents temps plein (- 8,2 % par rapport à décembre 2017).

  2. En mars 2013, l’alliance des filiales régionales d’Air France (Brit Air, Régional et Airlinair) a donné naissance à la marque commerciale Hop!, pôle court et moyen courrier du premier transporteur aérien européen. Les trois compagnies ont fusionné en avril 2016.

  3. Le site nazairien est dédié à l’acheminement de tronçons d’avions pour le compte d’Airbus. L’activité de Nantes Atlantique est plus généraliste, le fret express y étant notamment opéré par l’intégrateur DHL (filiale de la Deutsche Post).

 

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Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire

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Directrice de la publication : Annick Bonneville

ISSN : 2109-0025

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